Tombeau (stèle funéraire) Caudron-Maguet (G21)
Concession acquise en décembre 1849, par madame veuve Caudron, née Maguet Adélaïde Victoire, domiciliée à Amiens, rue au Lin. La première inhumation date de 1827 et la dernière de 1899.
Cette concession, qui ne conserve que partiellement sa clôture, contient une stèle cintrée en calcaire, sans doute réalisée vers 1827 (date de l´unique inhumation mentionnée) pour madame Marie Aimé Euphémie Caudron, «modèle de vertus et de piété conjugale et filiale», et épouse de monsieur Hyacinthe Dubrulle.
Épitaphe : + / Ici repose le corps / de Dame Marie Aimé Euphémie / CAUDRON / épouse de Mr Hyacinthe / DUBRULLE / propriétaire, décédée le 6 mai 1827 / âgée de 20 ans et 4 mois. / Modèle de vertus et de piété / filiale et conjugale. / - / Elle n'est plus. / La mort au printemps de son âge, / en elle a moissonné esprit, talent, vertus. / Ses parents dans leurs coeurs conservent son image, / mais tout leur dit qu'elle n'est plus.
Tombeau (stèle funéraire) Lefebvre-Dralez (G24)
Concession acquise en décembre 1843 par Marie Joséphine Dralez veuve Lefebvre, domiciliée à Amiens, 17 rue des Saintes-Maries.
Cette concession, rehaussée par rapport au niveau du terrain et conservant sa clôture, contient une stèle cintrée en calcaire, déposée en plusieurs fragments, sans doute réalisée vers 1843 (date d´acquisition de la concession et de la première inhumation).
Enclos funéraire Duval et Géroux-Duval (G32)
Concession acquise en janvier 1850 par Jules Duval, domicilié à Amiens, Grande rue de la Madeleine et par Nicolas Géroux-Duval, domicilié à Longpré (80).
Cette concession, délimitée par une grille en fonte et fer forgé, contient deux monuments. Le monument le plus ancien est la croix funéraire en fonte et fer forgé (vraisemblablement le monument d´origine), qui a sans doute été élevée entre 1823 (date de la première inhumation) et 1850 (date d´acquisition de la concession). La stèle néogothique épaulée en pierre de Tournai, illisible et en mauvais état, a probablement été réalisée dans la seconde moitié du 19e siècle.
Tombeau (chapelle) de la famille Maillard-Boursier (G37)
Concession fut acquise en décembre 1867, par Pierre Marie Honoré Maillard-Boursier, domicilié à Amiens, 37 rue Duméril. La chapelle porte la signature de l'entrepreneur Lesot-Lesot (façade antérieure, en bas à droite).
Cette concession conserve sa clôture et contient un tombeau en forme de chapelle de style néoclassique en calcaire, signée par l'entrepreneur Lesot-Lesot. L´édicule a sans doute été réalisé vers 1867 (date d´acquisition de la concession et de la première inhumation).
Tombeau (stèle funéraire) Dupetit-Delarue (G 39)
Concession acquise en décembre 1867 par Auguste Dupetit, domicilié à Amiens, 1 Ile Saint-Germain.
Cette concession, qui ne conserve que partiellement sa clôture, contient les vestiges d'une stèle cintrée en calcaire, déposée face contre terre et recouverte par la végétation et dont la base porte la signature de l'entrepreneur Lefebvre. Elle a probablement été élevée entre 1861 (date de la première inhumation) et 1867 (date d´acquisition de la concession et de l´une des inhumations). On signalera la présence d´une petite jardinière à plantes en fonte est déposée au pied du monument.
Tombeau (niche) de la famille Rouillard et Dusauchoy (G40) ILLUSTRATION
Concession acquise en novembre 1867 par Constantin Rouillard, domicilié à Amiens, 21 rue de Noyon.
Cette concession, conservant sa clôture, contient un tombeau en forme de niche monumentale en pierre de Tournai, signé par l'entrepreneur J. Lamarre et sans doute réalisé vers 1867 (date d´acquisition de la concession et de la première inhumation). Le concessionnaire, Constantin Rouillard, était maître-brasseur. Le décor du tombeau illustre peut-être cette profession, mais malheureusement celui-ci est en grande partie recouvert par la végétation (notamment du houblon sauvage).
Épitaphe : Monsieur [...] / ROUILLARD / ancien brasseur / époux de [...] / DUSAUCHOY / décédé à Amiens le [19 juillet] 1886 / à l'âge de 69 ans et [...] mois.
Enclos funéraire Leroux-Delwarde (G42) ILLUSTRATION
Concession acquise en décembre 1867 par Flore Leroux, domiciliée à Amiens, 8 rue Pierre l'Ermite. La première inhumation date de 1823.
Cette concession, qui ne conserve plus vraiment de clôture, contient deux croix funéraires en fonte moulée et ouvragée, de même facture, fixées sur un socle en grès, qui ont probablement été élevées au milieu du 19e siècle. L´une d´elles devait être agrémentée d´une plaque-épitaphe en fonte, qui est actuellement déposée entre les concessions G 40 et G 41.
Enclos funéraire Lefèvre-Pinchemel (G43)
Concession acquise en décembre 1867 par Aimée François Lefèvre, domicilié à Amiens, 9 rue Sainte-Marguerite.
Cette concession, ne conservant que partiellement sa clôture, contient deux monuments : une stèle à petit fronton cintré à acrotères (déposé) en calcaire, sans doute réalisée vers 1843 (date de la première inhumation) ainsi qu´une colonne funéraire en calcaire, déposée, signée par l'entrepreneur H. Lamolet et probablement élevée vers 1867 (date d´acquisition de la concession et du seul décès mentionné).
Tombeau (stèle funéraire) Boucher-Delayen (G45)
Concession acquise en décembre 1867 par Céline Delayen veuve Boucher, domiciliée à Amiens, 4 Place Saint-Firmin.
Cette concession, qui ne conserve que très partiellement sa clôture, contient les vestiges d'une stèle en calcaire, dont la base est signée par l'entrepreneur Lesot et qui a probablement été élevée entre 1864 (date de la première inhumation) et 1867 (date d´acquisition de la concession et de l´une des inhumations).
Tombeau (stèle funéraire) Perrier (G48)
Concession acquise en août 1868 par Louis Léon, Fidel Perrier, domicilié à Amiens, rue de Beauvais.
Cette concession, conservant partiellement sa clôture, contient les vestiges d'une stèle néogothique en pierre de Tournai, en mauvais état, dont la base est signée par l'entrepreneur Lesot-Helleu. Elle a probablement été élevée vers 1868 (date d´acquisition de la concession et de la première inhumation).
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Colbert (G49) ILLUSTRATION
Concession acquise en août 1868 par Thérèse Dhorloge veuve Colbert-Dhorloge, domiciliée à Amiens, 120 rue Saint-Leu. La première inhumation date de 1860.
Cette concession, rehaussée par rapport au niveau du terrain et matérialisée par un sol en granito, contient une stèle néogothique épaulée en pierre de Tournai, probablement élevée vers 1868 (date d´acquisition de la concession et de la première inhumation mentionnée).
Enclos funéraire Mille (G56)
Concession acquise en janvier 1844 par Marc Antoine Wachy-Mille, domicilié à Amiens, 2 rue de la Neuville, et par Firmin Mille, son beau-frère, et agrandie en juin 1851, par Firmin Mille, rentier, domicilié à Amiens, 56 rue des Jardins.
Cette concession est délimitée par une grille en fonte et fer forgé et contient trois monuments. Le plus ancien et probablement le monument d'origine est la stèle cintrée en calcaire, élevée entre 1823 (date de la première inhumation) et 1851 (date d'agrandissement de la concession). Elle s'appuie sur l'arrière du tombeau principal, une stèle néogothique stylisée en pierre de Tournai, sans doute réalisée vers 1888 (date des deux inhumations mentionnées). Enfin, la croix funéraire en fonte et fer forgé, déposée, est un tombeau individuel qui a probablement été élevé vers 1901 ou 1905 (dates des deux dernières inhumations). On signalera la présence d´un buis planté au centre de la concession.
Épitaphe (stèle cintrée) : Jean-Baptiste Nicolas / MILLE / ancien cultivateur / au faubourg de Noyon / décédé le 9 juin 1823 / à l'âge de 85 ans.
Épitaphe (stèle cintrée) : Firmin / MILLE / décédé le 25 juillet 1856 / à l'âge de 78 ans / ancien Maître- / plafonneur, / Rentier et propriétaire / au faubourg de Noyon.
Tombeau (stèle funéraire) Ogez-Gorlier (G64)
Concession acquise en février 1850 par Louis Cyprien Ogez et Céline Marie Anne Chantal Gorlier, son épouse, domiciliés à Amiens, 8 Petite rue de la Barette.
Cette concession, conservant sa clôture, contient les vestiges d'une stèle probablement architecturée en calcaire, dont la partie supérieure est déposée face contre terre et complètement recouverte par la végétation et la base ouvragée est signée par l'entrepreneur H. Lamolet. Ce tombeau a sans doute été réalisé vers 1849 (date de la première inhumation) ou vers 1850 (date d´acquisition de la concession). On signalera la présence de deux lauriers plantés de part et d'autre de l'entrée.
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Colin-Letocart (G66) ILLUSTRATION
Concession acquise en octobre 1850 par Marie Augustine Irma Choisy, épicière et épouse séparée de biens de Jean-Baptiste Eloi Froment, domiciliée à Amiens, 7 Place Saint-Firmin. La première inhumation date de 1846.
Cette concession, qui conserve partiellement sa clôture, contient une stèle à entablement et fronton triangulaire en pierre de Tournai, sans doute réalisée autour de 1900 (analyse stylistique et dates des premières inhumations mentionnées), en remplacement du tombeau d´origine.
Tombeau (stèle funéraire) Canaple (G85)
Concession acquise en avril 1855 par Pierre Nicolas Canaple, chanoine, domicilié à Amiens, rue du Cloître Notre-Dame.
Cette concession, ne conservant quasiment plus de clôture, contient les vestiges d'une stèle en calcaire probablement élevée entre 1855 (date d´acquisition de la concession) et 1857 (date de l´unique inhumation).
Enclos funéraire de la famille Navel-Lefebvre (G96) ILLUSTRATION
La première partie de cette concession (5m²) fut acquise en mars 1850 par Jean-Baptiste Lefebvre, domicilié à Paris, par Jean-Baptiste Marest, domicilié à Amiens, rue de la République, par Jacques Joseph Florimond Lefebvre, domicilié à Paris, rue des Francs Bourgeois et par Constant Navel-Lefebvre, domicilié à Amiens, rue de la Hotoie.
La seconde partie de la concession (10m²) fut acquise en juin 1850 par M. Navel-Lefebvre, marchand de fer, domicilié à Amiens, 22 rue de la Hotoie.
Cette concession, délimitée par une grille en fonte et fer forgé, contient trois monuments en calcaire et en mauvais état. Le monument principal, tombeau familial, est une stèle à entablement et fronton triangulaire signée par l'entrepreneur A. Sallé et probablement élevée vers 1850 (date d´acquisition et d´agrandissement de la concession et de la première inhumation). La stèle cintrée qui se trouve à droite, tombeau individuel déposé à la façon d'une dalle funéraire, a sans doute été réalisée vers 1853 (date de l´unique inhumation mentionnée) pour Dame Elisa Virginie Navel. En revanche, les vestiges recouverts par la végétation subsistant à gauche, probablement ceux d´un tombeau en forme de sarcophage (?), pourraient dater de la 2e moitié du 19e siècle.
Tombeau (stèle funéraire) Vast (G108) ILLUSTRATION
Concession acquise en septembre 1846 par Jean-Baptiste, Joseph Vast, domicilié à Amiens, 35 rue Saint-Germain. La première inhumation date de 1821. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une pierre tombale a été posée en 1828, par l'entrepreneur Veuve Ledence. La sépulture Vast est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'une "borne antique en pierre" (cf. annexe).
Cette concession, qui conserve sa clôture en fer forgé, contient les vestiges d'une stèle, illisible. Il s´agit peut-être de la « pierre tombale » élevée par l´entrepreneur Veuve Ledence, en 1828 (autorisation de construction) pour une famille de marchands-cordiers, comme le décrit S. Comte (1847).
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Perret-Dusuel (G113) ILLUSTRATION
Concession acquise en juillet 1860 par Eugénie, Pélagie Dusuel, veuve Perret, cafetière, domicilié à Amiens, 10 rue des Corps-sans-Têtes.
Cette concession contient une stèle, signée A. Castermant, entrepreneur actif autour de 1910. C´est vraisemblablement vers cette date qu´est posé ce monument.
Enclos funéraire D'Hangest (G116) ILLUSTRATION
Concession acquise en décembre 1839 par François, Casimir D'Hangest, domicilié à Amiens, faubourg de Noyon et par Jean-Baptiste, Joseph D'Hangest, domicilié à Amiens, Grande-Rue de Beauvais. La première inhumation date de 1822. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une "pierre tombale" a été posée en 1823, qu'un monument a été réalisé en 1876, par le marbrier Coënen, pour M. Padieu et qu´un caveau est construit en 1904, par l'entrepreneur Lesot-frères. La sépulture D'Hangest est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'une "petite pyramide en marbre blanc", (cf. annexe).
Cette concession, qui a perdu sa clôture, ne contient que deux monuments, partiellement conservés. Le plus ancien est la stèle ogivale décrite par S. Comte (1847) et élevée vers 1845 pour l´un des concessionnaires. Le second (probablement une stèle à croix), dont la partie supérieure est manquante, est réalisé en 1876, par le marbrier Coënen (autorisation de construction).
Épitaphe (socle de la stèle à croix) : D.O.M / Ici repose le corps de / [...] / PADIEU / [...] de l'école de médecine / médecin [...] Hôtel Dieu / chevalier de la Légion d'Honneur / décédé le 15 [...] 18[...] / à l'âge de 65 ans / [...]
Épitaphe (stèle néogothique) : [...] Jean-Baptiste Joseph / D'HANGEST / propriétaire / décédé le 8 août 1859 / âgé de 73 ans.
Enclos funéraire Desjardins-Creton (G117)
Concession acquise en mars 1828 par Marie, Élisabeth, Hélène Creton, veuve d´Antoine. Creton, domiciliée à Amiens et par Pierre, Louis Desjardins, domicilié à Amiens, rue des Capucins. La première inhumation date de 1822 et la dernière de 1869. La sépulture Creton est mentionnée par S. Comte (1847).
Cette concession contient deux croix monumentales en fonte, dont l'une déposée, sans doute réalisées au milieu du 19e siècle.
Tombeau (stèle funéraire) Liébault (G121)
Concession acquise en novembre 1839 par Antoine, père Liébault, domicilié à Amiens, 2 rue Saint-Germain. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M ; 2M 18/1) indiquent qu'une stèle et la clôture destinées à la sépulture familiale ont été réalisées en 1822, pour le marchand-épicier Liébault.
Cette concession, qui conserve sa clôture en fer forgé, contient les vestiges d´une stèle, peut-être celle d´origine posée en 1822 (autorisation de construction) pour servir de sépulture familiale au marchand-épicier Liébault.
Enclos funéraire de la famille Boudon-Dumesnil (G122) ILLUSTRATION
Concession acquise en janvier 1829 par Marguerite Polart, veuve de Jean Boudon, domiciliée à Amiens, rue du Moulin-Neuf. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une "pierre tumulaire" a été posée en 1822. La sépulture Boudon est mentionnée par S. Comte (1847).
Cette concession, qui conserve sa clôture en fer forgé, contient deux tombeaux. Le plus ancien, subsistant à l´état de vestiges, peut être le tombeau en pierre élevé en 1822, pour M. Boudon-Herbet (autorisation de construction). Le second, signé Lesot, a été réalisé vers 1890, comme l´indique la calligraphie des épitaphes.
Tombeau (stèle funéraire) Englard-Guerlin (G133)
Concession acquise en septembre 1871 par M. Englard-Guerlin, caissier à la Caisse d'Epargne, domicilié à Amiens, rue Duméril. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M ; 2M 18/3, 2M/ 18/8) indiquent qu'un caveau a été construit en 1871, par l'entrepreneur Lefebvre fils et qu'en 1904, le monument en pierre blanche tombant en ruine a été remplacé par un monument en granit de Belgique, en forme de stèle néogothique stylisée, par l'entrepreneur Lesot-frères.
Cette concession, qui conserve sa clôture, contient les vestiges d´une stèle néogothique stylisée. Il s´agit sans doute du monument réalisé en 1904, par l´entrepreneur Lesot-frères en remplacement d´un tombeau identique, élevé vers 1871, date de la construction du caveau par l´entrepreneur Lefebvre-fils (autorisation de construction).
Tombeau Bazénery (G134)
Concession acquise en novembre 1870 par M. Bazénery, représenté par Jean-Baptiste Bled, domicilié à Amiens, 19 rue du Cloître-Saint-Nicolas. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'un monument a été posé en 1871, par l'entrepreneur de monuments funèbres Gustave Patte.
Cette concession, qui conserve une belle grille en fonte à petits croisillons, contient une stèle à croix en pierre d´Ecausine posée en 1871, par l´entrepreneur Gustave Patte (autorisation de construction).
Épitaphe : Ci-gît / le corps de / Théodore Gabriel / BAZENERY / président honoraire / à la Cour d'Amiens / commandeur de la Légion d'Honneur / décédé le 5 9bre 1870 / à l'âge de 75 ans / Priez pour lui.
Enclos funéraire Dubois, Galhaut et Dubois-Jubainville (G136)
Concession acquise en mars 1828 par François, Amable Dubois, Amable, Pierre Galhaut, Louis, Auguste, Clément Dubois-Jubainville, par Sosthène, Edouard Dubois-Jubainville, Eulalie, Olympe Dubois-Jubainville et Jean-Baptiste Dubois-Butteux. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une "pierre tumulaire" a été réalisée en 1822, pour le médecin Dubois et qu'en 1825, un monument a été construit par l'entrepreneur Mangot fils. Une seconde "pierre tumulaire" a été posée en 1827, par l'entrepreneur Lefebvre-Bullot.
Cette concession contient trois sarcophages, très simples, dont les couvercles sont aujourd'hui illisibles, ainsi que les vestiges d´autres monuments, qui peuvent correspondre soit à la pierre tumulaire posée en 1822, pour le médecin Dubois, soit au monument réalisé en 1825, par l´entrepreneur Mangot fils, soit enfin à la pierre tumulaire réalisée en 1827, par l´entrepreneur Lefebvre-Bullot.
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Hémart (G138)
Concession acquise en avril 1844 par M. Hémart-Violette, domicilié à Amiens, 39 rue Royale.
Cette concession, qui a perdu sa clôture, contient une stèle cintrée, sans doute été réalisée entre 1825 et 1853 (date de la première et de la dernière inhumation), probablement vers 1853 pour Emile Louis Charles Hémart, ancien négociant décédé cette même année.
Epitaphe : [...] / Emile Louis Charles / HEMART / son époux / ancien négociant / décédé le 12 janvier 1853 / [...] Inscription concernant le destinataire : Famille Hémart.
Enclos funéraire de la famille Lamy et Dewailly (G139)
Concession acquise en avril 1831, par Henry, Jean-Baptiste Lamy-d'Hervillez, domicilié à Amiens, rue du Cours. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une stèle cintrée a été exécutée en 1821, pour le négociant Lamy et qu'en 1826, deux pierres tumulaires ont été posées. En 1875, un tombeau est construit par l'entrepreneur Barbier, pour M. Dewailly.
Cette concession, qui conserve sa clôture, contient deux monuments. Un tombeau principal exécuté par l´entrepreneur Barbier en 1875 (autorisation de construction) et un tombeau individuel, réalisé vers 1865 (date du décès). Ce dernier peut avoir été déplacé lors de la réfection du caveau en 1875 ce qui expliquerait sa disposition (tourné vers le monument principal). Ces deux tombeaux remplacent la stèle exécutée en 1821 pour le négociant Lamy et les deux pierres tumulaires posées en 1826 (autorisation de construction).
Enclos funéraire Mathieu (G140)
Concession acquise en novembre 1849 par Charles Mathieu, Angélique Mathieu et Charles, Achille, Guillaume Mathieu, domiciliés à Amiens, 2 rue Pierre-L'Hermite et par Charles, Eugène Mathieu, domicilié en Océanie. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que deux "pierres tumulaires" ont été posées, l'une en 1823 et l'autre en 1824.
Cette concession, dont la clôture est partiellement conservée, contient les vestiges d'un tombeau en forme de sarcophage, aujourd'hui illisible, qui pourrait être la « pierre tumulaire » posée en 1823 (autorisation de construction). Contre le mur subsistent les vestiges d´un assemblage complexe de petits panneaux funéraires, formant une sorte de puzzle polychrome, les tables en pierre de Tournai étant reliées par des plaques de calcaire.
Tombeau (stèle funéraire) Niquet-Delarue (G145)
Concession acquise en juillet 1866 par Jean-Baptiste, Théodore Niquet, domicilié à Amiens, 81 rue des Trois Cailloux. La première inhumation date de 1846.
Cette concession, qui conserve sa clôture en fer forgé, contient les vestiges d'une stèle épaulée, actuellement illisible, qui peut dater de la 2e moitié du 19e siècle.
Enclos funéraire Delannoy (G150)
Concession acquise en décembre 1835 par Félix Delannoy, domicilié à Amiens, rue des Trois-Cailloux. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'en 1820 une "pierre tumulaire" a été posée par le graveur Beauger.
Dans cette concession, qui a perdu sa clôture, seuls subsistent les vestiges de petites stèles-épitaphes et d'une stèle épaulée illisibles, qui sont difficilement datables. L´une de ces stèles pourrait être la pierre tumulaire posée en 1820, par le graveur Beauger, l´un des plus anciens maîtres d´oeuvres identifiés.
Enclos funéraire de la famille Ridoux (G151-152)
La concession G 151 fut acquise en juillet 1849, par Jean-Baptiste Ridoux et Virginie Ridoux, domiciliée à Paris, par Casimir et Paul Ridoux, domicilié à Crespy-en-Valois (60) et par Rosalie Ridoux, domiciliée à Amiens. La concession G152 fut acquise en octobre 1850, par Julie, Apolline Fontaine, veuve de Louis, Joseph, Honoré Pollet, domiciliée à Amiens, 5 rue Saint-Dominique.
Les concessions sont réunies et délimitées par une même clôture. L´actuel enclos contient trois monuments. A gauche (G 151) contre le mur, se dresse une stèle dédiée à la famille Ridoux, dont les tables ont été refaites, sans doute réalisée vers 1860 (date de l'inhumation de l'un des destinataires). A droite (G 152), se trouvent un sarcophage en calcaire, illisible, ainsi qu´une croix funéraire en fer forgé, sans doute réalisés entre 1850 et 1869 (dates de la première et de la dernière inhumations). Cette croix, de belle qualité, présente des traces de rivets ce qui pourrait laisser penser que des plaques portant des épitaphes ont pu y être fixées.
Tombeau (croix funéraire) Devismes (G153)
Concession acquise en avril 1842 par Alexandre, Dieudonné Devismes, domicilié à Amiens, rue des Bonnards. La première inhumation date de 1822.
Il ne subsiste, dans cette concession délimitée par une grille antérieure, que les vestiges d´une croix funéraire, en fonte, difficilement datable.
Enclos funéraire Debaussaux, Beaudoin-Debaussaux et Debaussaux-Dervillez (G157)
Concession acquise en avril 1834 par François, Nicolas Debaussaux, domicilié à Amiens, 18 rue des Sergents, Mélanie, Geneviève Debaussaux, veuve Beaudoin, domiciliée à Amiens, rue du Camps-des-Buttes, et Marie, Louise, Antoinette Dervillez, domiciliée à Amiens, rue Saint-Leu. La première inhumation date de 1820. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une "pierre tumulaire" a été posée en 1828 par l'entrepreneur Mangot fils et que le marbrier Dutry a construit un caveau en 1870.
Cette concession, qui conserve partiellement sa clôture en fer forgé, contient au moins deux monuments, subsistant à l´état de vestiges. Devant sur la gauche, une stèle à croix déposée et illisible, daterait du 3e quart 19e siècle et serait attribuable au marbrier Dutry qui réalise le caveau en 1870 (autorisation de construction). Sur le mur du fond, se trouvent des vestiges de monuments les plus anciens, dont une stèle cintrée à droite et à gauche, une stèle en chapeau de gendarme, peut-être celle qui est réalisée en 1821, par l´entrepreneur Mangot fils (autorisation de construction). D'autres éléments à l'état de vestiges gisent dans la concession, notamment une croix funéraire en fer forgé, dont le socle a disparu. Épitaphe (stèle en chapeau de gendarme) : D.O.M / ici repose / le corps de M. Eléonore Natalis / DEBAUSSAUX / plombier en cette ville / décédé le 12 août 1827 / âgé de 44 ans / [non lu].
Enclos funéraire Jacob-Grossemy (G159) ILLUSTRATION
Concession acquise en février 1837 par M. Jacob-Grossemy, marchand-épicier, domicilié à Amiens, petite rue de Beauvais, Joseph, Constant Jacob-Guillain, domicilié à Amiens, rue des Trois-Cailloux, Louis, Augustin Jacob, domicilié à Amiens, rue de Narine, et François Carment-Jacob, domicilié à Amiens, Grande rue de Beauvais.
Cette concession, qui conserve sa clôture en fer forgé, contient une stèle à croix, signée par le marbrier Dutry, posée vers 1884. Sur la gauche, subsiste à l'état de vestiges la base d'une stèle, plus ancienne (2e quart 19e siècle ou 3e quart 19e siècle).
Épitaphe (stèle à croix monumentale) : Louis Alphonse Emile / CARON / époux DUMONT / négociant en graines / capitaine du 12e territorial / décédé à Amiens le 6 7bre 1884 / dans sa 41e année. / De profundis.
Tombeau Déruillé (G161)
Concession acquise en novembre 1847 et agrandie en avril 1849 par Pierre, Armand, Nicolas Déruillé, domicilié à Amiens, rue Saint-Martin, puis rue de Condé. La première inhumation date de 1834 et la dernière de 1879.
Cette concession, de type couloir, adossée au premier mur d'enceinte, n'est délimitée, dans sa partie antérieure, que par une pierre de seuil, en calcaire. De chaque côté, elle s'appuie sur les clôtures des concessions voisines. Des piliers en calcaire, devant probablement maintenir l'ancienne clôture, subsistent dans le fond et à droite de la concession. Un socle supportant jadis une stèle, en calcaire, reste le seul vestige témoignant de la présence d'un monument.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.