Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmairie, maison du peuple, remise de matériel d'incendie, poste, hospice, école primaire, cinéma, salle des fêtes
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Aires d'étudesGrand Amiénois
Les mairies et écoles
Sous l'Ancien Régime et jusqu'au début du 19e siècle, l'enseignement primaire est le plus souvent dispensé dans le logement même de l'instituteur. L'un d'eux est attesté en 1720 à Ville-le-Marclet, tandis que Jacques Tilloloy, qui succède en 1748 à son père comme « magister » de Pernois, est resté fameux dans la mémoire locale pour ses talents de conteur (cf. annexe).
Les étapes de l'architecture scolaire
Les communes créées par la loi du 14 décembre 1789 n'ont pas disposé, dans un premier temps de bâtiments spécifiques pour loger leur administration. Elles disposent par la suite d'un petit bâtiment situé à proximité de l'église ou d'une pièce du presbytère à usage de classe. Ainsi l'ancienne école de Bouchon, aujourd'hui intégrée dans une ferme, est-elle probablement le plus ancien bâtiment à usage d'école subsistant dans l'aire d'étude. Durant la première moitié du 19e siècle et même au-delà, l'école occupe souvent une maison particulière, comme à Flixecourt, reconstruite en 1826, Franqueville, L'Étoile ou Pernois, et comprend la salle communale pour accueillir les séances du conseil municipal et abriter les archives. L'école des garçons de Canaples, construite en 1856, reprend la forme traditionnelle du corps de logis en rez-de-chaussée en pan de bois et torchis.
La loi Falloux du 15 mars 1850 sur l'instruction publique, puis la circulaire du 14 juillet 1858 sur la construction des maisons d'école, rendent obligatoire la construction de bâtiments destinés aux écoles, et permettent d'esquisser peu à peu les caractères d'une architecture scolaire et municipale. La taille des édifices est proportionnelle à celle de la commune, et les plus petites d'entre elles continuent d'abriter sous le même toit la ou les classes, la salle de mairie et parfois le logement de l'instituteur. Leur emplacement est lié aux disponibilités foncières et au développement urbain. L'influence de Saint Frères n'est sans doute pas étrangère dans certains cas, notamment à Berteaucourt-les-Dames où les écoles sont établies à proximité de l'usine et des cités ouvrières d'Harondel.
Dès les années 1840, les maîtres d'oeuvre des nouveaux bâtiments communaux sont le plus souvent des architectes de l'administration, ou des architectes très actifs dans la Somme à cette époque : Charles Demoulins, architecte à Doullens, pour les école de garçons de Saint-Ouen (1840) et de Ribeaucourt (aménagement, 1848) ; Jean Herbault, architecte départemental, pour l'ancienne école des filles de Ville-le-Marclet (1861) ; Louis Henry Antoine, architecte de l'arrondissement de Doullens, pour les écoles de filles de Canaples (1862), de Ribeaucourt (1866), de L'Étoile (agrandissement, 1870) et de Berteaucourt-les-Dames (1892), et les écoles de garçons de L'Étoile (agrandissement, 1867), Saint-Ouen (agrandissement, 1869) et de Berteaucourt-les-Dames (1872) ; Émile Ricquier, architecte en chef du département, pour les mairies-écoles de Bouchon (1874) et de Franqueville (1903) ; Anatole Bienaimé, architecte de Saint Frères et de nombreuses villas de la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais), pour les écoles de garçons de Ville-le-Marclet (1883), de Berteaucourt-les-Dames (agrandissement, 1903) et de Saint-Ouen (agrandissement, 1906), et l'école de filles de Saint-Ouen (1906).
Si l'architecture domestique contemporaine en brique ou en brique et pierre, avec ses façades ordonnancées, est la source d'inspiration principale pour les écoles, ce modèle donne lieu à de nombreuses adaptations, en rez-de-chaussée ou à deux niveaux, bâtiment unique ou ensemble organisé, selon que les constructions abritent une ou plusieurs classes, seulement l'école ou également la mairie et le logement de l'instituteur.
L'école de Flixecourt (1907, Alfred Cuvillier) proposent ainsi autant de variation autour du bâtiment en rez-de-chaussée.
La représentation municipale
L'ancienne mairie de Flixecourt, construite en 1827 par l'architecte amiénois Jean-Baptiste Marest dans le style néo-classique, fait figure d'exemple aussi précoce que remarquable. En effet, la construction de bâtiments à usage exclusif de mairie est plus tardif et certaines d'entre elles, comme à Saint-Ouen, sont aménagées dans d'anciennes écoles lorsqu'un nouveau bâtiment est élevé à cet usage.
Comme juste retour à l'architecture domestique, dans la seconde moitié du 20e siècle, les municipalités de Berteaucourt-les-Dames et de Flixecourt n'hésitent pas à investir des demeures élégantes de la fin du siècle précédent pour y installer leurs services.
Les variations du 20e siècle
La construction de mairies et d'écoles se poursuit, quoique sur un rythme moins soutenu, après les deux guerres mondiales. La mairie de Saint-Léger-lès-Domart, destinée à accueillir également une poste et un dispensaire, est reconstruite en 1928 sur les plans de l'architecte amiénois Claude-Antonin Dory, qui donne également les plans de la salle des fêtes construite la même année. L'école maternelle de L'Étoile (1934, financée par Pierre Saint) adopte un parti plus modeste.
Construites sous l'égide de la coopérative de reconstruction amiénoise La Paysanne, les nouvelles mairies et écoles de Pernois (Joseph Andrieu, 1957) et de Ribeaucourt (Jean Guidée, 1955) sont de bons exemples de l'architecture fonctionnaliste des années 1950, représentée également par les groupes scolaires Jules-Ferry (1953) et des Moulins-Bleus (Maurice Laya, 1962) à L'Étoile.
À partir des années 1980, la modification de la carte scolaire en milieu rural et le regroupement des établissements ont amené la suppression progressive de certaines écoles, et les bâtiments communaux sont le plus souvent partagés entre la mairie et un logement mis en location.
Les bâtiments des services publics
À la fin du 19e siècle, le développement des services communaux, l'amélioration des réseaux de communication ou simplement les besoins sociaux se traduisent par la création de nouveaux types d'équipements publics, partuculièrement dans les communes industrialisées. La poste de Canaples est aménagée dans une maison particulière. Celle de Saint-Ouen est construite en 1901 selon les plans d'Anatole Bienaimé, tandis que celle de Flixecourt est élevée à la veille de la Première Guerre mondiale.
Dans les communes dynamisées par l'activité Saint Frères apparaissent durant l'entre-deux-guerres des équipements sanitaires, comme le dispensaire intégré dans le bâtiment de la mairie de Saint-Léger-lès-Domart construit en 1928. En 1931 à Saint-Ouen, un hospice est aménagé et un dispensaire fondé selon les voeux du défunt Pierre de Berny, maire et châtelain de Ribeaucourt. Une maison du peuple est construite en 1926 par l'architecte Dècle. À Saint-Léger-lès-Domart, la poste est reconstruite en 1928 comme la mairie qu'elle jouxte, tandis que la même année, la salle des fêtes, appelée le Foyer, inaugure un type de bâtiments collectifs qui se diffusera surtout après la Seconde Guerre mondiale, comme à Ribeaucourt (Louis Douillet, 1963).
La nouvelle poste de Canaples est construite en 1955, puis agrandie au début des années 1970.
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Période(s)
- Principale : 19e siècle, 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Antoine Louis Henryarchitecte d'arrondissementAntoine Louis Henry
Architecte, président de la société régionale des architectes du nord de la France, président d'honneur de la société des Antiquaires de Picardie, membre du conseil départemental des constructions et bâtiments publics.
Arrive à Amiens en 1846 pour construire la gare.
Architecte de la ville jusqu'en 1856 (démission).
Architecte de l'arrondissement de Doullens (Somme).
Père de Georges Antoine et de Joseph Antoine. Grand-père d'Henry Antoine.
1862 : domicilié 21 rue des Saintes-Maries (annuaire).
1881 : domicilié 10 rue des Saintes-Maries à Amiens avec son fils Joseph (19 ans) élève architecte.
chevalier de la légion d'honneur, capitaine commandant honoraire de la compagnie des sapeurs-pompiers, membre du conseil municipal,
Voir le site http://www.purl.org/inha/agorha/002/75226.
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Auteur :
Bienaimé AnatolearchitecteBienaimé Anatole
Architecte. Né à Amiens, il débute sa carrière chez Herbault et devient collaborateur d'Emile Riquier avant d'ouvrir son propre cabinet vers 1887.
Adjoint au maire d'Amiens.
- Auteur : architecte
- Auteur : géomètre
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Auteur :
Cuvillier Irénée AlfredarchitecteCuvillier Irénée Alfred
Architecte établi chaussée Périgord à Amiens (recensement de population de 1911).
- Auteur : architecte
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Auteur :
Demoulins CharlesarchitecteDemoulins CharlesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Fauvel Jean-FrançoisarchitecteFauvel Jean-François
Architecte à Gorenflos.
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Auteur :
Herbault Jeanarchitecte départementalHerbault Jean
Architecte établi à Amiens en 1841, domicilié 2 rue Napoléon (actuelle rue Lamarck), en 1862 (annuaires).
Né à Paris en 1807, fils de Pierre H. menuisier-ébéniste à Paris, il vient à Amiens en 1833.
Il travaille en collaboration avec l'architecte départemental Cheussey (restauration de la Cathédrale d'Amiens de 1834 à 1844).
Ami de la famille Duthoit, qui collabore étroitement à son chef d'oeuvre : la Visitation de Boulogne-sur -Mer détruite pendant la dernière guerre. Il est également l'auteur du monastère de la Visitation d'Orléans (1840-1850).
Architecte des Hospices et du Département de 1849 à 1858.
Il reçoit d'importantes commandes : le château de Regnière-Ecluse, l'hôtel de Franqueville, l'hôtel de Forceville et la gendarmerie d’Amiens.
- Auteur : charpentier
- Auteur : architecte
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Auteur :
Masse Alexandre , dit(e) dit Masse pèrearchitecteMasse Alexandre
Architecte.
Domicilié à Amiens, 3 rue Gribauval (liste électorale 1849, annuaire 1862).
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Auteur :
Pinsart CharlesarchitectePinsart Charles
Architecte. Connu également pour ses recherches archéologiques et son manuscrit, conservé à la bibliothèque municipale d'Amiens.
Installé à Amiens, 14 rue Saint-Dominique, en 1862 (annuaire).
- Auteur : architecte
- Auteur : architecte
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Auteur :
Delefortrie Paul-Jules-JosepharchitecteDelefortrie Paul-Jules-Joseph
Architecte. Né à Tourcoing, élève de Victor Delefortrie (1810-1889), son père, avec lequel il travaille de nombreuses années, et de l'architecte lillois Vandenbergh. Domicilié à Amiens, 8 place de Longueville (recensement de 1881).
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Auteur :
Herdhebaut Pierre-JosepharchitecteHerdhebaut Pierre-Joseph
Pierre Herdhebaut architecte, architecte des bâtiments civils, architecte en chef du Département.
Domicilié 32 boulevard Jules-Verne à Amiens (1961).
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Auteur :
Horgard GeorgesarchitecteHorgard Georges
Georges Horgard est un architecte français, né le 18 février 1851 à Doullens. Il est diplômé des Arts et Métiers de Châlons en 1870 et s'établit comme architecte à Doullens à partir de 1875. Il devient gérant de la société de gaz de Doullens en 1890. Il décède le 31 mai 1907 à Doullens.
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Auteur :
Delignières Charlesarchitecte d'arrondissementDelignières Charles
Architecte de l'arrondissement d'Abbeville (Somme).
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Auteur :
Dingeon Marcelarchitecte d'arrondissementDingeon Marcel
Architecte municipal à Abbeville (Wikipedia).
- Auteur : architecte
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Auteur :
Dory Claude Antoine , dit(e) dit Claude-AntoninarchitecteDory Claude Antoine
Architecte, né à Mornant (Rhône). Architecte du département de la Somme en 1922, vice-président de la Commission d'aménagement des villes et villages du département de la Somme; directeur de l'École régionale des Beaux-arts d'Amiens [en 1927, honoraire en 1949].
1926 : architecte membre de la société centrale. Expert des tribunaux. 37 rue Robert-de-Luzarches. Amiens (AC. Poeuilly).
1929 : chevalier de la Légion d'honneur.
1941-1942 : Prisonnier au Stalag : DORY Antoine (57771), Stalag IA. E.D.B.A. Alel. Recoura. (Architecture française, 1941 et 1942). 1941. Concours prisonniers en Allemagne.
Voir le site http://www.purl.org/inha/agorha/002/76493.
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Auteur :
Marest Jean-Baptiste Charles Joseph GabrielarchitecteMarest Jean-Baptiste Charles Joseph Gabriel
Entrepreneur (recensement de 1815), puis architecte actif à Amiens. Domicilié 36 rue Royale (recensements 1815 à 1847), devenu 38 rue des Rabuissons (recensement de 1856).
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Auteur :
Marchand Alfredarchitecte d'arrondissementMarchand Alfred
Al Marchand père et fils Abbeville
A. Marchand fils, architecte arrondissement Abbeville
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Auteur :
Retureau PierrearchitecteRetureau Pierre
Pierre Retureau est associé à Florence Leblond et composent ensemble le cabinet d'architecture Retureau-Leblond à Abbeville (9 Rue du Pont à Plicourt).
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Auteur :
Andrieu JosepharchitecteAndrieu Joseph
Architecte à Amiens, Somme [entre 1920 et 1967].
Voir le site http://www.purl.org/inha/agorha/002/83193.
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Auteur :
Guidée JeanarchitecteGuidée Jean
Architecte. Associé à Dubus (église de Rivery) en 1960.
Etabli à Amiens, 12 rue Gloriette, en 1930 ; 15 rue Debray (annuaire 1960)..
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Auteur :
Douillet LouisarchitecteDouillet Louis
Architecte. Fils d'Edmond Douillet (1851-1936).
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Auteur :
Ricquier Emilearchitecte départemental attribution par sourceRicquier Emile
Architecte des Hospices et architecte départemental.
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Auteur :
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Toits
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Décompte des œuvres
- repérés 21
- étudiés 31
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
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