Dossier d’œuvre architecture IA80010041 | Réalisé par
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Val-de-Nièvre
Ancienne école enfantine de l'Etoile
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Picquigny
  • Commune L'Étoile
  • Lieu-dit
  • Adresse 144 rue Saint-Martin
  • Cadastre 2012 AE 487
  • Dénominations
    école maternelle
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, préau, cour, latrine

L'école maternelle est construite en 1934, à l'initiative personnelle de Pierre Saint, directeur des usines Saint Frères. Elle est destinée aux enfants de 2 à 5 ans. Bien qu'étant entièrement financée par des fonds privés, il s'agit bien d'une école communale publique.

En 1931, la commune de l'Etoile, qui comptait déjà 230 élèves, n'avait pas la capacité d'accueillir la trentaine d'enfants scolarisables supplémentaire. Pierre Saint prit donc la décision d'aider la commune en prenant en charge la construction de la nouvelle école. Le temps des travaux, une solution transitoire fut trouvée en aménageant une classe dans une partie de l'école des Moulins-Bleus. L'ensemble des travaux fut achevé durant l'été 1934 et les nouveaux élèves furent accueillis dès la rentrée de septembre, jusqu'en 1979, date de sa fermeture. Comme l'indique G. Lancel (2007), l'école enfantine a été utilisée comme école primaire, au milieu du 20e siècle.

Les cartes postales des années 1930 montrent que le bâtiment, implanté en retrait d'une petite cour plantée, une cour de récréation, au sud, et des latrines, au sud de la cour. L'école disposait d'un double accès, l'un pour la classe, à l'est, l'autre pour le logement de l'institutrice, à l'ouest, qui occupait également une aile en retour. Le jardin de l'institutrice pouvait se situer au sud de la cour de récréation. La salle de classe était largement éclairée par des baies continues à imposte, au nord et au sud. Un portail donnait également accès à la cour de récréation, depuis un passage latéral, à l'est de la parcelle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1934, daté par tradition orale
  • Auteur(s)

L'ancienne école comprend un bâtiment de plan en L, implanté en retrait d'une cour plantée, une cour, à l'arrière et une petite dépendance.

L'ancienne école est élevée en retrait de la rue Saint-Martin, qui débouche sur la cité des Moulin-Bleus. Précédé d'un jardinet clos par un muret de brique surmonté d'une petite grille en fer, le bâtiment en rez-de-chaussée, est construit en brique et couvert d'un toit en tuile flamande mécanique, à longs pans et pignons couverts.

Une cour, accessible depuis un passage latéral, à l'est, s'étend au sud.

La façade nord (sur rue) est marquée par une double entrée en avant-corps et à fronton triangulaire, qui permettait l'accès à l'ancien logement et à l'ancienne salle de classe. Au centre de ce fronton, un tableau en ciment porte l'inscription "école".

L'ancienne salle de classe est éclairée de trois larges baies, dont l'imposte a été bouchée.

Dans la cour, les anciennes latrines ont été réaménagées à usage de remise.

  • Toits
    tuile flamande mécanique
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Typologies
    classe unique
  • Statut de la propriété
    propriété privée

L'ancienne école maternelle est construite en 1934, à l'initiative de Pierre Saint, alors directeur de l'usine des Moulins-Bleus. Elle témoigne de l'importance des enfants à scolariser dans la commune, durant l'entre-deux-guerres, et de l'application des préconisations hygiénistes en matière d'architecture scolaire.

Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Fait partie de