Le toponyme figure sur la carte de Cassini (1758) accompagné de la représentation d'une maison.
D'après la monographie de Alfred Dufételle (1907), cette ferme faisait partie du fief de la Retz (dont elle porte le nom) qui comptait également la ferme de la Grande-Retz et celle de la Bonne-Dame.
Dufételle indique que les trois fermes de la Retz existaient avant la charte communale du Marquenterre en 1199 (cf Roger de la Retz en 1224 comme mayeur de Marquenterre, et Adrien de la Retz en 1419). L'auteur précise que "la terre n'a pas toujours appartenu à la même famille. En 1570, suivant Alcius Ledieu, la terre fut vendue à Charles de Lamiré, sieur de Caumont, par Nicolas Hermel, receveur des tailles en Ponthieu". Il donne ensuite la liste des seigneurs. En 1793, la ferme appartenait à Mademoiselle le Gaucher.
Rodière consacre plusieurs pages de son étude des sources anciennes (notariales en particulier) à "la Retz" ; le fief et la grande Retz essentiellement. On y trouve cependant mention de la "Petite Retz", en 1633, baillée pour 500 livres puis en 1881, sur une affiche (de vente ?) où "la ferme de la Petite-Retz contient 61 hectares de terres à labour et 10 hectares de pâtures".
Cette ferme, d'après une source orale, a été bombardée au cours de la Seconde Guerre Mondiale (en mai 1944) : la plupart des bâtiments visibles correspondent au moins à la reconstruction d'après guerre. Il ne reste qu'un bâtiment en brique de la fin du 19e siècle ainsi qu'un pignon de cette même phase de construction.