Cette ancienne exploitation aurait été, d'après les matériaux utilisés et son absence du cadastre napoléonien, construite au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Elle composait auparavant, avec sa voisine du n°304 de la même rue, deux entités mitoyennes à cour fermée. D'après le propriétaire de cette dernière, la destruction des bâtiments en torchis composant à l'origine une séparation entre les deux propriétés a créé une large cour. Toujours d´après lui, le toit du logis était en chaume avant l'ardoise, mais il ne précise pas la date de ce changement. Comme pour sa voisine, cette ferme vivait de la vente de ses produits. Les légumes étaient stockés dans la cave. Il semble que, comme dans la ferme voisine, l´exploitation possédait une forge.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
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Commune
Estrébœuf
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Adresse
268 rue de Pendé
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Cadastre
1983
A2 275, 276
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéescour, grange, étable, laiterie, forge, étable à chevaux
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
La ferme possède aujourd'hui un ensemble de bâtiments regroupés autour des trois côtés d´une cour, communiquant avec celle de la ferme voisine. Sur la rue, se déploient les étables à vaches (aujourd'hui devenues écuries) en parpaings de béton, les anciennes écuries au nombre de deux encore en torchis et pans de bois et le corps de passage à longs pans en tuiles flamandes. La sablière haute de ces bâtiments est assemblée à mi-bois chevillé. Du sud au nord, les différentes fonctions sont ainsi réparties : un clapier avec mur en torchis et pans de bois, la laiterie qui a également conservé sa structure ancienne et enfin, les étables à veaux en brique et parpaings pour la façade sur cour. Leur plafond est composé de troncs non équarris supportant le stock de foin, créant ainsi un très bon isolant.
Le logis occupe le fond de la cour. Cette longère dispose de deux modules de trois travées chacun (une porte entre deux fenêtres). L'ossature en pans de bois et torchis est aujourd'hui recouverte d'un enduit de ciment. Le pignon occidental est pourvu d'un essentage d'ardoise pour lutter contre les intempéries. Le toit à longs pans est en ardoise. L'emplacement de la souche de cheminée indique que le foyer est au coeur de la l´habitation. La distribution intérieure du logis est la suivante, d'ouest en est : deux chambres dans la largeur, une salle séparée de la cuisine par une cheminée picarde, et enfin l'écurie dans le prolongement de la partie habitable. Les placards d´origine ont été conservés. Comme au n°381 de la même rue, il faut enjamber la sablière basse à la base des portes pour passer d'une pièce à l'autre. D'après le propriétaire, le bois composant l'ossature des dépendances est du peuplier, alors que l'orme a été utilisé pour le logis.
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Murs
- torchis
- brique
- essentage de tôle
- essentage d'ardoise
- pan de bois
- parpaing de béton
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Toitschaume, ardoise, tuile flamande, tôle ondulée
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Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à deux pans
- pignon couvert
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
La brique semble avoir remplacé le torchis dans le remplissage de la structure en pans de bois. Lui-même a été substitué par le parpaing.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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