Dossier d’œuvre architecture IA80007553 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ferme et ancien café à Boismont
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
  • Commune Boismont
  • Adresse 17 rue Louis-de-Rainvillers , ancienne Grande rue
  • Cadastre 1832 B2 403-404  ; 1982 B2 295, 243
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, étable, étable à chevaux, remise, jardin, bergerie, café

Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan relativement similaire.

La couleur de la brique et le profil des ouvertures et du décor pourraient indiquer une construction au cours de la seconde moitié du 19e siècle.

La façade du logis a été peinte après la seconde guerre mondiale.

La cave sous le logis était à l'origine consacrée à la conservation du lait.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

Les différents bâtiments de cette ferme s´articulent autour de l'espace central d´une cour fermée.

Le logis d'origine occupe le fond de la cour. Long de cinq travées dont deux portes, il est en brique. La façade sur cour a été peinte mais le mur gouttereau sud a conservé sa maçonnerie à nu. Les ouvertures sont distribuées de manière régulière. La dénivellation du terrain est compensée sur la face postérieure par un niveau de sous-sol en silex avec soubassement en brique, percé d´un accès à la cave (elle servait de cellier et de lieu de stockage du cidre) ; une bergerie a été installée à l'extrémité est du soubassement. Le toit à longs pans abritant un comble à surcroît ajouré d'une lucarne à fenêtre pendante est en tuiles flamandes mécaniques. Le décor se concentre à la corniche pourvue d'une frise de briques formant un dégradé. La lucarne a également bénéficié d'un léger décor de lambrequins en bois. Les deux souches de cheminée sont disposées aux deux extrémités du logis.

L'écurie occupe le prolongement de l´habitation à l'est ; un pilastre saillant la sépare d'ailleurs de la partie habitable. L'étage de comble est percé d'un oculus permettant l'aération du fenil, accessible depuis la cour par une lucarne à fenêtre pendante. En retour d'équerre du logis, se trouvent les étables à cochons, situées à l'est. Il s'agit de bâtiments en brique, bas, couverts d'un toit en appentis en tôles ondulées. Un second élément habitable occupe le devant de la propriété, directement accessible depuis la rue. Il s'agit de l'ancien café. Ce bâtiment, entièrement en brique, est long de trois travées. Un solin compense la dénivellation du terrain. La porte sur rue a été condamnée. L'étage carré, percé de deux fenêtres, supporte un comble à surcroît. Le toit à longs pans et croupes est en ardoise. La corniche est composée de denticules. En pendant du café, de l'autre côté du portail, se trouvent les anciennes étables à vaches surmontées d'un fenil, aujourd'hui entièrement en parpaing de béton. En retour d'équerre, un autre bâtiment, qui semble avoir pour fonction le stockage des récoltes, est composé d'une base en brique, aujourd'hui recouvert de tôles ondulées. Un dernier édifice occupe le fond de la pâture : il s'agit d'un abri à moutons, composé d'une ossature en bois avec remplissage de torchis et essentage de planches par endroit. Le toit à longs pans, dont l'un est plus long que l'autre, est couvert en pannes picardes. La porte en treillis permet de faire entrer l'air et la lumière de manière parcimonieuse. Le bâtiment est flanqué d´un appentis.

  • Murs
    • torchis
    • brique
    • silex
    • essentage de planches
    • pan de bois
    • parpaing de béton
  • Toits
    ardoise, tuile flamande, tuile flamande mécanique, tôle ondulée
  • Étages
    étage de soubassement, en rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • toit à deux pans
    • croupe
    • pignon couvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La façade ainsi que le mur pignon ouest de l'ancien café sont percés de percements d'échafaudage.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI