Une maison figure en 1828 sur cette parcelle (à l'emplacement exact des actuelles étables à cochons) mais elle semble avoir été détruite pour pouvoir accueillir les bâtiments utilitaires édifiés au début du 20e siècle sur les bases anciennes. Le logis actuel aurait été construit, d'après le propriétaire, en 1835 (ce qui expliquerait son absence sur le cadastre napoléonien). D'après l'occupant, l'appentis qui s'appuyait sur le mur gouttereau nord du logis et qui servait au stockage du bois a été détruit. De même, la grange, qui occupait la partie occidentale de la cour, était accolée aux étables à vaches, perpendiculairement à celles-ci (un espace avait été laissé entre cet édifice et le logis pour permettre l'accès à la pâture) : elle a également été détruite.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Lieu-dit
le Marais
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Adresse
800 rue de Mazurette
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Cadastre
1828
A2
296?
;
2004
A3 410, 375
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Dénominationsmaison, ferme
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Destinationsmaison, ferme
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Parties constituantes non étudiéescour, étable, porcherie, étable à chevaux, fournil, grange
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
Cette ancienne exploitation dispose d'un plan parallèle : en effet, le logis, au nord de la cour, est perpendiculaire à la rue, et les bâtiments fonctionnels sont en face, au sud de la propriété. Long de sept travées, le logis est composé de torchis et pans de bois sur solin bas en blocage de silex recouvert de goudron ; le tout a été recouvert d´un enduit de ciment. L'unique porte d'entrée menait à la salle commune, aujourd'hui desservie par un couloir. À l'ouest de la salle, se situe la "salle d'apparat" et de l'autre côté, à l'est, les deux chambres dans la largeur et l'écurie à l'extrémité. La cheminée picarde à double foyer dessert les deux salles. Le placard à confiture ainsi que tous les rangements intégrés sont encore en place dans la "salle d'apparat". Les poutres maîtresses et les solives sont apparentes. La découpe irrégulière du bois indique un travail à la doloire (et non pas par les scieurs de long, elles peuvent donc dater d'avant la fin du 19e siècle). Les pièces sont relativement hautes de plafond puisqu'elles disposent d'une hauteur de 2.3 mètres. Le toit à longs pans (le pan nord a été allongé suite à l'extension de la maison) est en tuile. Les huisseries (dormant des fenêtres et contrevents) sont encore en place. Un petit bâtiment en appentis flanque le logis à l'ouest. Au sud sont concentrés les bâtiments utilitaires. A l'est, un petit édifice carré en brique, disposant d'une cheminée, indique la présence d'un fournil. Dans son prolongement à l'ouest, se déploient les porcheries constituées de quatre boxes. Il s'agit d'un bâtiment en brique, bas, couvert d'un toit en appentis en tuiles.
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Murs
- torchis
- silex
- brique
- essentage de matériau synthétique
- pan de bois
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Toitstuile
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis massé
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
Le logis a conservé l'aspect des maisons traditionnelles de l'arrière-pays maritime, malgré les modifications appliquées aux dispositions des pièces.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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