Au 18e siècle, le parcellaire était déjà très bien divisé : en effet, chaque exploitation était accompagnée, à l´arrière, de quatre parcelles (verger, jardin et pâture).
Le cadastre napoléonien indique qu´en 1828, le hameau, plus peuplé qu´au siècle précédent, était essentiellement composé de maisons. L'absence d'annexe agricole prouve qu'il s'agissait soit d´habitation d'artisans soit plus probablement de ménagers (en raison de la médiocrité du sol).
Il semble qu'une vague de construction ait touché le hameau (tout comme le village de Favières) à la fin du 19e siècle jusqu'au début du 20e siècle (en raison du dessèchement et de l´assainissement des terres). Le torchis et pans de bois qui composaient les constructions à l´origine furent alors remplacés par la brique. Certaines habitations allient parfois les deux (généralement logis en brique et dépendances en torchis et pans de bois, ce qui impliquerait une prédominance de ce matériau pour les annexes agricoles jusqu'à cette période).
Le hameau est aujourd'hui totalement défiguré par l'implantation de pavillons contemporains ne respectant ni l'implantation au sein de la parcelle, ni les matériaux traditionnels, ni les proportions architectoniques des constructions traditionnelles de l´arrière-pays maritime.