Une maison figure en 1828 (cadastre napoléonien) sur cette parcelle. Le logis actuel occupe d'ailleurs cet emplacement.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Adresse
65 rue Mondaine
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Cadastre
1828
C
107-109
;
2004
C1 58, 60
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Dénominationsmaison, ferme
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable à chevaux, étable, porcherie
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 19e siècle , (incertitude)
- Principale : milieu 19e siècle
Cette ancienne exploitation dispose d'un logis situé en limite de parcelle sur rue, perpendiculairement à celle-ci. La structure est composée de pans de bois hourdés au torchis, mise à part le pignon occidental reconstruit en parpaing et recouvert d'un essentage de planches au sommet. Long de cinq travées, le logis est orienté au sud. Les ouvertures sont distribuées de façon anarchique, se pliant à la structure en pans de bois qui dispose de potelets d'espacements variables. Le comble à surcroît est percé au pignon occidental d'une fenêtre d'engrangement (dite gerbière). Le toit à longs pans, haut, est en pannes picardes. A l'ouest de cette construction, sous le même toit, une porte à doubles battants horizontaux indique la présence de l'écurie. A l'est de la cour se situent les porcheries, bâtiment indépendant, bas, recouvert d'un essentage de planches (ce qui empêche d'en deviner la structure). Au sud se trouvent les étables, également en torchis et pans de bois. Percées de deux portes en façade et d'ouvertures, elles sont prolongées au sud par une avancée de la toiture. Le pignon occidental est percé d'une ouverture pour l'engrangement des récoltes. Le toit à longs pans, très pentu, est en pannes picardes.
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Murs
- torchis
- brique
- essentage de planches
- pan de bois
- parpaing de béton
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Toitstuile flamande
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- toit polygonal
- pignon couvert
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Ne figurant pas sur le plan de 1828, les bâtiments annexes (au sud et à l'ouest de la cour) ont donc été construits ultérieurement, probablement vers le milieu du 19e siècle. L'adjonction de bâtiments agricoles à ce logis, qui en était dépourvu encore en 1828, pourrait indiquer la mutation d'activité d'un artisan (logis et atelier) en agriculteur, ce qui argumenterait les propos de Pinchemel pour le village. L'emplacement de l'écurie à l'est de la salle commune (l'emplacement de la souche de cheminée donne celui de cette pièce) est atypique. Les chambres, se trouvant à l'ouest de la partie habitable, auraient pu être flanquées de l'abri du cheval. Or, il semble que l'ouverture de la dernière travée occidentale ait été remaniée (présence d'un entablement neuf) : celle-ci a donc subi une mutation de fonction, transformant le local à cheval en habitation. La pente accentuée du toit du logis pourrait indiquer une ancienne couverture en chaume. Le toit des étables est percé en son centre d'une souche de cheminée dont nous ne comprenons pas la présence (elle semble dater de la fin du 19e siècle).
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Bibliographie
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PINCHEMEL, Philippe. Structures sociales et dépopulation rurale dans les campagnes picardes de 1836 à 1936. Paris, Librairie Armand Colin, 1957.
p. 112