Cette ferme, qui ne figure pas sur le cadastre napoléonien, peut être datée du 3e quart du 19e siècle (analyse stylistique). Le bâtiment occidental a été entièrement remanié.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Rue
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Commune
Saint-Quentin-en-Tourmont
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Adresse
13 rue des Ecoles
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Cadastre
1937
B4
193-195
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Dénominationsferme
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéesétable à chevaux, étable, porcherie, pigeonnier
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
Les bâtiments de cette ancienne ferme, tous accolés, s'articulent autour des trois côtés d'une cour centrale, close sur rue par un mur bahut augmenté d'une grille, percé d'un portail maintenu par deux piliers ronds en brique. Les trois bâtiments sont bordés sur cour d'un trottoir en grès.
Orienté au nord, le logis occupe le fond de la cour. Entièrement en brique, il s'étend sur une longueur de six travées. Les ouvertures en façade (dont une a été condamnée) sont distribuées de manière irrégulière. Le toit à longs pans en ardoise, percé de deux lucarnes donnant le jour au comble à surcroît, est pourvu à l'est d'un pignon découvert en ciment. La souche de cheminée est placée au centre de la couverture.
Le logis est flanqué à l'est, perpendiculairement, par les étables. La première travée au sud est ajourée, permettant ainsi l´abri des machines. Deux portes à deux vantaux horizontaux occupent la façade. Le toit à longs pans en pannes picardes observe un léger coyau à la base. Le faîtage est couvert d'une rangée de briques.
Son pendant est aujourd'hui recouvert d'un enduit de ciment qui masque la structure, à l'origine en pans de bois et torchis. Le pignon sur rue, recouvert d'un essentage de planches, est percé d'une ouverture permettant l'accès au grenier. Une lucarne couverte en ardoise reçoit le pigeonnier. Le toit à longs pans est couvert, là aussi, en pannes picardes.
En retour d'équerre au nord, un petit bâtiment au solin en galets, semble avoir accueilli les cochons. Couvert en pannes picardes, l'édifice a bénéficié sur le pignon oriental d'un essentage d'ardoise en écailles de poisson et d'un petit becquet permettant d'éloigner les eaux de pluie.
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Murs
- torchis
- brique
- essentage de planches
- essentage d'ardoise
- pan de bois
- galet
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Toitsardoise, tuile flamande
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
Son absence du plan de 1828 indique que sa construction est postérieure à cette date. Les briques utilisées pour le logis permettent une datation entre 1860 et 1880 d'après leur couleur.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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