Une ferme dite de la "Veuve Simon" figure sur le cadastre napoléonien selon un plan quelque peu différent. En effet, deux logis composent cet ensemble en 1828 : le premier placé le long de la rue et le second, fermant le côté occidental de la cour (le côté oriental étant occupé par un bâtiment rural). Ces trois éléments forment donc un U délimitant un espace central. La partie nord est ouverte sur les différentes parcelles de champ, découpées en carrés réguliers. Une petite parcelle cultivée occupe le sud de la propriété, le long de la rue. Il semble que la propriété prenne la forme d'un triangle dont les deux côtés occidental et oriental seraient délimités par les chemins de la Violette et celui du pont de Reine. Il ne reste rien de cette ferme primitive. D'après la couleur de la brique et la proportion des édifices, la ferme actuelle a été construite à la fin du 19e siècle.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Rue
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Commune
Saint-Quentin-en-Tourmont
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Adresse
4 rue du Moulin
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Cadastre
1828
A
99-109
;
1937
B1 26-27, 30, 106-109, 145, 302
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Dénominationsferme
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Appellationsferme de la Veuve Simon
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéesétable à chevaux, étable, grange, porcherie
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
La ferme, de plan rectangulaire, se compose de bâtiments distribués autour d'une cour close d'un mur sur rue en maçonnerie de galets, appuyé de contreforts en ciment apposés récemment. Le portail est maintenu par deux piliers en brique dont le sommet est en gradin.
Le logis est situé en fond de cour, parallèlement à la rue. Nous ignorons le matériau de construction, puisque l'ensemble de la maçonnerie est aujourd'hui recouvert d'un enduit. La construction ne semble pas avoir été modifiée, mis à part l'ajout d'une véranda sur le mur gouttereau sud. Le pignon occidental est découvert. La couverture est confiée à la panne picarde.
A l'est de la cour, se déploient les étables, long bâtiment en brique dont la maçonnerie prend appui sur un soubassement en blocage de galets. Le mur pignon sud (sur rue) dispose d'une structure alliant blocage de galets et chaînes harpées et bandes horizontales en briques. Le pignon est couvert d'un essentage de planches. Le toit prend une ampleur imposante puisque les deux pentes sont relativement longues, celle à l´ouest formant appentis abritant trois boxes à chevaux. Un second élément leur fait pendant au nord (probablement un logement à l'origine) en torchis et pans de bois.
Le bâtiment occidental dispose d'une première avancée en brique dont nous ignorons la fonction et de cinq boxes d'écurie. Le toit à longs pans et croupes est en pannes picardes. Le faîtage est pourvu d'une rangée de briques. Dans le prolongement de ce bâtiment semblent se situer les porcheries.
Perpendiculairement au logis, au nord, un quatrième édifice prend place, mais nous en ignorons la fonction.
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Murs
- brique
- ciment
- essentage de planches
- galet
- parpaing de béton
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Toitstuile flamande
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- noue
- croupe
- pignon découvert
- pignon couvert
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
Cet ensemble dispose de bâtiments dont la distribution témoigne de celle des fermes traditionnelles de l'arrière-pays maritime (malgré l'absence de matériaux traditionnels tels que le torchis et le pan de bois aux profits de la brique).
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Documents figurés
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Saint-Quentin-en-Tourmont. Plan cadastral, 1826 (AD Somme ; 3 P 1471).