Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan strictement similaire. Il est fort probable que les bâtiments visibles sur le plan de 1832 soient ceux que l'on aperçoit sur place aujourd'hui. Dans ce cas, ils auraient été construits au 18e siècle ou au début du 19e siècle. Mais il est difficile de les dater car il semble qu'ils aient fait l'objet d'un entretien régulier (remplacement du torchis usagé et en enduit annuel à la chaux). Le logis a reçu un badigeon au cours de la première moitié du 20e siècle ; il est donc également très difficile d'avancer une datation. Les écuries et étables situées dans le prolongement du logis semblent avoir été construites au début du 20e siècle (couleur de la brique).
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
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Commune
Pendé
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Lieu-dit
Tilloy
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Adresse
8 place du 8-Mai
,
12 rue, dite Grande-rue
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Cadastre
1832
F 608, 609 ;
1983
F1 519-521, 634
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéescour, étable à chevaux, grange, laiterie, étable, porcherie, charretterie, abreuvoir
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 1er quart 20e siècle
Cette ferme occupe un grand espace central autour duquel les éléments sont distribués de façon rationnelle. Elle est accessible depuis la rue principale (rue d'Elincourt sur le cadastre napoléonien et Grande Rue aujourd'hui) et depuis la place. La cour prend d'ailleurs une forme d'entonnoir en raison de la disposition des bâtiments, dont la sortie conduirait à la place publique. L'exploitation agricole est entourée de pâtures. L'ensemble des bâtiments est en torchis et pans de bois sur solin de brique, couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Situé sur une légère proéminence, le logis, orienté, occupe le fond de la cour. Le mur sud à pignon découvert et couteaux picards est en briques. Le rez-de-chaussée légèrement surélevé atteste la présence d'une cave, accessible depuis la façade sur cour. La salle commune et la salle d'apparat disposent chacun d'une porte donnant vers l´extérieur. La porte du grenier est également placée en façade. Un trottoir en brique longe le bâtiment. La corniche observe un léger arrondi. Du sud au nord, les pièces sont ainsi distribuées : une remise ou "fournil" ou laiterie, les deux chambres dans la largeur, la salle commune, le salon, et deux autres chambres. Les portes sont en chêne. La salle conserve 'une cheminée à double foyer avec entablement à corbeaux moulurés. Les poutres sont en orme. Dans le prolongement de la partie habitable, construites en briques, sont situées les écuries et étables, surmontées d'un fenil. Une cave à cidre et pommes de terre est située sous l'écurie. La pièce à confectionner le cidre et à gruger les betteraves est placée au bout de ce bâtiment, au nord. En biais se situe le grenier sur pilotis, servant également en partie de charreterie et de grange. Il est flanqué à l'ouest d'un bâtiment plus bas. Le fenil est accessible par une gerbière placée sur le pignon oriental et d'une ouverture basse sur cour. Tout le côté oriental est occupé par une grange très longue, servant au stockage des blés ou de l'avoine en botte. Le centre de celle-ci observe une légère saillie accueillant une porte à double battant plein et une seconde à claire-voie. Les deux murs pignons sont pourvus d'un essentage d'ardoise. En retour d'équerre, au sud, se trouvent les étables à veaux, à vaches (plus haute) et une écurie (encore plus haute). Des tôles les protègent sur la Grande Rue. La sablière haute est assemblée à mi-bois non chevillé.
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Murs
- torchis
- brique
- enduit
- essentage de tôle
- essentage d'ardoise
- pan de bois
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Toitsardoise, tôle ondulée
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
L'originalité de cette exploitation se concentre dans la présence du grenier sur pilotis, rarement rencontré dans les communes étudiées. Malgré la reconstruction de certains, tous les bâtiments sont encore en place, chacun occupant une fonction spécifique, témoignant ainsi des multiples activités d'une ferme des 18e et 19e siècles.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Département de la Somme
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Documents figurés
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Pendé. Plan cadastral, 1832 (AD Somme : 3 P 1446).