La date portée sur le logis indique que cet ensemble agricole a été construit en 1863. D'après les photographies anciennes, les étables à veaux et porcheries, aujourd'hui détruites, étaient situées au nord de la cour et disposaient d'une structure alliant brique, torchis, pans de bois et essentage d'ardoise ; elles étaient en partie couvertes en tuiles. A l'est, sous ce bâtiment, se situait une cave à cidre dans lequel le pressoir était conservé. Les étables disposées au sud semblent avoir été reconstruites au début du 20e siècle d'après la couleur de la brique.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
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Commune
Pendé
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Lieu-dit
Salenelle
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Adresse
5 rue des Verrotiers
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Cadastre
1983
B2 579, 931
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Dénominationsferme
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable, jardin, puits, porcherie, four à pain
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1863, porte la date
La ferme possède des bâtiments situés autour d´une cour. Le logis, comme souvent au fond de la cour, est en brique. Il s'étend sur six travées distribuées de manière régulière. Le toit à longs pans et croupes est en ardoise. L'emplacement de la souche de cheminée permet de deviner le plan intérieur qui nous est proposé lorsque l'on entre dans la demeure. Au sud, se situe la cuisine, puis la salle commune, les deux chambres qui ont conservé leur portes d'origine et enfin l'écurie tout à fait au nord. La cuisine possède encore sa cheminée picarde munie de son four à pain avec rangements d´origine (placard à confiture au-dessus du cul-de-four et son « cafourneau » en dessous). Le grenier est accessible depuis l'intérieur de la construction par un escalier de meunier situé au nord. Les combles permettent de visualiser la charpente à l'anglaise, totalement dépourvue d'entraits et maintenue par des tirants en fer jouant le rôle d'arbalétriers. Devant le logis, au nord, est situé le puits en brique couvert d'une protection en clins de bois au toit à deux pans. A l'ouest, les étables, en torchis et ossature en pans de bois, avec brique pour le mur gouttereau occidental, longent la rue. Longues de trois travées, elles possèdent un grenier à surcroît percé d'ouvertures. Le toit à longs pans et croupe est en ardoise ; le pignon nord présente un essentage d'ardoise. Le sol est en brique ou terre battue. De petites aérations, percées dans la façade sur rue, permettent de surveiller les animaux sans devoir ouvrir la porte. Les cloisons sont en torchis et pans de bois. La charpente a été en partie refaite récemment.
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Murs
- torchis
- brique
- essentage d'ardoise
- pan de bois
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Toitsardoise, tuile
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Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Le logis construit en brique en 1863 indique l'introduction déjà à cette époque de ce matériau de construction au sein des campagnes. Cette construction respecte la disposition, les dimensions des pièces ainsi que les éléments (cheminée, four à pain, placards) des logis traditionnels de l'arrière-pays maritime.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.