Une ferme figure sur le cadastre napoléonien à cet emplacement. Seul le logis a été conservé. Il est donc possible, malgré les nombreuses modifications qu'il a subies, qu'il ait été construit au 18e siècle ou au début du siècle suivant. L'atelier a été construit ultérieurement, probablement à la fin du 19e siècle.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Friville-Escarbotin
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Commune
Pendé
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Adresse
6 rue du Petit-Pendé
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Cadastre
1832
D
349-353
;
1983
D2 482, 483
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Dénominationsmaison
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Genred'artisan
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Parties constituantes non étudiéescour, atelier, laiterie
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Période(s)
- Principale : 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 4e quart 19e siècle
Les deux bâtiments étudiés ici sont disposés perpendiculairement l'un à l'autre. Légèrement surélevé, le logis occupe le fond de la cour. Long de trois travées, il est pourvu d'une ossature en bois hourdée au torchis. Les tenons d'ancrage du sommier sont visibles en façade malgré la présence d'un enduit de ciment qui recouvre l'ensemble des murs. L'atelier est situé directement sur la rue, perpendiculaire à celle-ci. En torchis et pans de bois sur solin de brique, il est recouvert d'un essentage de planches. Les deux larges baies (pourvues de deux battants à six carreaux chacune) permettent de faire entrer massivement la lumière. Le toit en appentis est en tôles ondulées. Au sud de l'atelier est située la laiterie, bénéficiant des mêmes matériaux de construction. Il ne reste que le torchis intérieur.
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Murs
- torchis
- brique
- essentage de planches
- enduit
- pan de bois
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Toitstuile flamande mécanique, tôle ondulée
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
Il ne reste à Pendé que deux ateliers de serrurier (l'autre est situé au 14 rue de la Mare, et peut-être trois avec celui du n°3 de la même rue), activité pourtant largement pratiquée dans le village jusqu'au début du 20e siècle. Ces petits baraquements, composés de matériaux non pérennes, ont subi des destructions abusives en raison de leur faible résistance. Le n°8 de la même rue possédait également un atelier de serrurier, aujourd'hui détruit. L'ensemble artisanal se présentait exactement comme celui étudié ici. La présence de la laiterie permet de croire que le propriétaire possédait également une vache pour la consommation personnelle de son foyer. La présence d'une laiterie induit celle d'une étable, aujourd'hui détruite. Il semble que cette dernière était située dans le prolongement de l'habitation.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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