D'après les photographies conservées dans le logis, ce dernier était entièrement constitué de torchis et pans de bois. La structure a donc été entièrement refaite en brique. Un bâtiment de stockage, également en brique, pourvu de petites aérations en forme de meurtrière le flanquait à l'est auparavant. Il n'existe plus aujourd'hui. Le bâtiment jouxtant le logis à l'ouest possédait en fait une porte à la place de l'actuelle petite ouverture : il s'agissait donc bien d'une écurie. D'après la photographie de la face postérieure du logis, le four à pain était protégé par une saillie en brique couverte d'un appentis en ardoise.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
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Commune
Pendé
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Adresse
4 rue de la Mare
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Cadastre
1832
C
436
;
1983
D3
522-524
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Dénominationsferme
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable, étable à chevaux, grange, porcherie, remise, four à pain
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1805, daté par tradition orale
L'ensemble agricole est composé de bâtiments distribués autour d´un espace ouvert. Au fond de la cour, se déploie le logis. Construit sur quatre travées de long, il est en brique. Son toit à longs pans est en ardoise. Il possède encore son intérieur d'origine, malgré la grande transformation de son aspect extérieur. Les pièces ont gardé leurs pans de bois, permettant ainsi de visualiser leurs dimensions primitives. Le plafond est toujours composé de poutres maîtresses et de solives régulièrement espacées (environ 40 cm). La cheminée picarde est encore in situ dans la salle commune et a conservé son four à pain ainsi que sa réserve de bois et de pommes de terre disposée sous ce dernier (dit localement ch'caforneau). Le logis est flanqué à l'ouest de l'ancienne écurie, disposant d'une fenêtre et d'une petite baie. Le côté occidental de la propriété est occupé par une remise en torchis et pans de bois. Le mur pignon nord a été reconstruit en brique et couvert d'un essentage de tôles. La sablière haute est visible sur le pignon sud, fait rare. Elle est assemblée à tenon débordant et mortaise chevillée. La sablière haute des murs gouttereaux est plus élevée. Ces derniers ont été rehaussés, probablement lors du passage de la couverture en chaume à celle actuelle en ardoise. Un portail, qui paraît ancien, flanque la remise à l'est. Le côté sud de la cour est occupé par les écuries et toits à cochons, entièrement en briques. A l'est, on peut observer la grange jouxtée d'une étable au nord (l'auge est encore en place). La poutre maîtresse est composée d'un tronc à peine équarri. Le pignon nord a conservé sa ferme d'origine et est recouvert en partie d'un essentage d'ardoises.
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Murs
- torchis
- brique
- essentage de tôle
- pan de bois
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Toitsardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
Cette ferme semble avoir été construite dans la première moitié du 19e siècle (le propriétaire parle de 1805). L'écurie à l'ouest du logis semble dater du milieu du 19e siècle. Les autres bâtiments ont été reconstruits au début du 20e siècle (annexes agricoles) et en 2000 (logis). Malgré son remaniement important, cette ferme possède encore la disposition traditionnelle de ses bâtiments agricoles.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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