Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan allongé. Le bâtiment en fond de cour, encore en place aujourd'hui, était à l'origine plus long et a probablement été construit au 18e siècle ou au début du 19e siècle. Les deux édifices sur rue sont postérieurs à 1832 puisqu'ils ne figurent pas sur le plan ancien.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
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Commune
Estrébœuf
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Lieu-dit
Drancourt
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Adresse
107 rue du Chevalier-Gascon
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Cadastre
1832
B
108
;
1983
B2
105-106
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Dénominationsferme
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable, charretterie, fenil, remise
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Cette ancienne ferme dispose de trois éléments dont les fonctions sont difficiles à déterminer.
La charreterie occupe le devant de la propriété au nord-ouest. Disposée perpendiculairement à la voie de circulation, elle possède une avancée en appentis permettant de garder les machines à l'abri sans devoir faire de manoeuvres difficiles pour les entrer dans la cour. Le solin propose un appareillage mixte de brique et de silex. Le mauvais état de l'édifice révèle la structure interne de celui-ci. La structure est composée d'une ossature en pans de bois hourdée au torchis (uniquement sur le côté extérieur) composé d'une grande proportion de cailloux. Deux mélanges sont observables : celui du pignon, plus jaune, possède donc une argile de meilleure qualité ; celui du mur pignon, plus blanc, a été refait récemment puisqu'il dispose d'un grillage pour une meilleure adhésion. Le pignon est percé d'une porte permettant l'engrangement. Les poteaux de bois sont assemblés à tenon et mortaise, et à tenons traversants. Les étables longent la rue au nord-est de la propriété. La maçonnerie propose un appareillage mixte de silex noyé dans la chaux et de brique. Le solin est uniquement composé d'un blocage de silex. Une unique ouverture à sommet triangulaire perce le mur gouttereau sur rue. Le toit à longs pans est en pannes picardes. Le décor se limite à la corniche sous forme de brique en opus spicatum.
Dans le prolongement de l'étable, s'étend un mur en torchis sur solin de silex. La sablière basse est composée de troncs non équarris. Les stries quadrillées permettant une meilleure adhésion de la chaux sont encore visibles.
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Murs
- torchis
- brique
- silex
- essentage de tôle
- pan de bois
- appareil mixte
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Toitstuile flamande
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
La végétation empêche d'apprécier les constructions de manière objective. Par contre, l'état de ruine de la charretterie sur rue permet de déterminer avec précision les matériaux ainsi que les techniques de construction.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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