Une ferme dépourvue de logis est indiquée sur le cadastre napoléonien selon un plan similaire.
Il est probable que les annexes agricoles longeant la rue aient été construites au 18e siècle. Les bâtiments utilitaires en brique ainsi que la structure en bois du logis (à l'origine, hourdée au torchis) ont, eux, été édifiés au cours de la seconde moitié du 19e siècle.
D'après le propriétaire, le toit du logis a été refait après la première guerre mondiale. Il semble que cet édifice, originellement en pans de bois et torchis, était été divisé en deux pour accueillir deux familles. Du sud-ouest au nord-est, les pièces étaient ainsi réparties : l'écurie ou étable à vaches (accessible depuis une porte percée dans le coin de la construction), une autre écurie, deux chambres dans la largeur de la construction, une salle, la salle du deuxième logement avec four à pain (dont le cul de four a été détruit), une chambre et un garage, aujourd'hui tous deux détruits. La cheminée à double foyer était commune aux deux habitations. L'entrée de la cave était située à proximité de la cheminée dans la seconde salle. Le grenier, auparavant accessible depuis la cuisine du deuxième logement par un escalier, servait à stocker l'avoine et le blé.
Le hangar situé en retrait du logis au nord-est, abritait une bergerie surmontée d'un fenil. Dans le prolongement des étables à cochons, était situé un atelier servant de forge (seulement à usage personnel et non commercial), puis un bâtiment permettant le stockage du charbon. Ils ont tous deux été détruits.