Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan similaire. Le bâtiment situé à l'est du logis ne lui est plus accolé aujourd´hui. D'après la propriétaire, le logis ne comportait qu'une seule pièce à l´origine. La cuisine était située au fond de la salle, sous un appentis. La maison ne posséde plus son fournil.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
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Commune
Noyelles-sur-Mer
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Lieu-dit
Nolette
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Adresse
20 rue de Sailly-Bray
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Cadastre
1833
C2
267
;
1971
C2 355, 356
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable, étable à chevaux, cour, jardin
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Période(s)
- Principale : 19e siècle
Cette ancienne fermette est très remaniée (surtout le logis) mais elle a conservé malgré tout une structure ancienne et la distribution de ses bâtiments sur les trois côtés d´une cour. Le logis est situé au fond de la cour. Long de trois travées, il était composé d'une ossature en pans de bois hourdés au torchis ; les tenons d'ancrage, toujours visibles en façade, permettent d'en deviner la composition primitive. Aujourd'hui, il a été entièrement reconstruit à l'aide de parpaings. Le toit à longs pans couvert en tuiles mécaniques abritait le fenil. L'entrée se fait dans la salle commune dans laquelle trône la large cheminée picarde à l'ouest. Les deux bâtiments agricoles sont disposés de part et d'autre du logis, en retour d'équerre. Ils ont conservé les huisseries ainsi que la charpente d'origine. Les anciennes écuries et étables à l'ouest sont composées d'une ossature en bois hourdée au torchis. Elles sont divisées en deux compartiments ; la cloison est également en torchis et pans de bois. La façade sur cour est recouverte d'un enduit à faux colombage. Le mur pignon a été refait en ciment et couvert d'un essentage de tôle. Le toit à longs pans en pannes picardes présente une rangée de briques au faîtage. A l'est, il s'agissait également d'un bâtiment pour les animaux. La partie nord a entièrement été remaniée en parpaing, tandis que la partie sud a conservé son ossature en bois et son hourdis au torchis. Le pignon, couvert d'un essentage de tôle, a été percé afin d'accueillir une porte de garage. Les huisseries d'origine ont totalement disparu. Une porte a été édifiée au coin de ce bâtiment et du logis. Le solin est en brique. Ici, contrairement au premier édifice agricole, le toit est indépendant et se poursuit au-delà du logis (le premier bâtiment dispose d'un toit s'insérant dans celui du logis). Une rangée de briques occupe toujours le faîtage. La ferme de la charpente est entièrement recouverte de torchis afin de séparer l'intérieur du bâtiment en deux.
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Murs
- torchis
- enduit partiel
- faux pan de bois
- essentage de tôle
- pan de bois
- parpaing de béton
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Toitstuile flamande, tuile flamande mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- noue
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
Nous ignorons si cette ferme est celle qui apparaît sur le plan de 1833. Sa construction date du 19e siècle.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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