Cet ensemble agricole figure sur le cadastre napoléonien selon un plan identique. En comparant le document de 1833 et le cadastre actuel, on peut observer que certains bâtiments ont disparu. En revanche, le logis ainsi que la grange possèdent les mêmes fondations. Des fers d'ancrage ont été retrouvés par le propriétaire dans l'ancienne grange. Ils indiquaient la date de 1756 ou de 1765 mais rien n'indique qu'ils puissent dater l'un des bâtiments encore en place. Il est en revanche possible que ces deux bâtiments aient été édifiés au cours du 18e siècle ou du début du siècle suivant. Les autres bâtiments semblent avoir été construits au cours de la seconde moitié du 19e siècle (couleur de la brique). Le logis était auparavant pourvu d'une écurie à l'est. Elle est aujourd'hui aménagée en chambre. Un puits avait été creusé dans le jardin situé à l'avant du logis. D'après le cadastre de 1880, il existait une mare au centre de la cour. En retour d'équerre du logis, après la cave à cidre, s´étendaient les étables à cochons, dont la maçonnerie était composée d´un blocage de galets (dont il reste encore quelques vestiges), percée de petites portes cintrées. La tempête de 1990 endommagea une partie de la ferme.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
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Commune
Ponthoile
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Lieu-dit
Morlay
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Adresse
38 rue de la Gare
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Cadastre
1833
D2
138-142
;
1984
D3 379-381, 466
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéescour, grange, étable, jardin, fournil, porcherie, bergerie
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Cet ensemble agricole est composé de bâtiments indépendants situés sur les trois côtés d'une cour. Le logis, de sept travées de long, est situé en léger retrait de la rue, parallèlement à celle-ci, sur un petit promontoire. Un jardin, séparé de l'espace public par un muret augmenté d'une grille, occupe le devant de la propriété. Le pignon oriental est composé de chaînes et bandeaux en brique avec remplissage de silex ; la petite ouverture cintrée qui en perçait le rez-de-chaussée a été condamnée. Le reste de la construction est en torchis et pans de bois couvert d'un enduit au ciment. Le toit à longs pans en ardoise abrite un étage de comble : la fenêtre à engranger située dans le pignon oriental en atteste. Trois souches de cheminée laissent deviner la distribution intérieure. Les pièces sont ainsi disposées, d'ouest en est : la salle dite « d´apparat » avec sa cheminée picarde, la salle commune (où se trouve l'entrée principale) pourvue d´une cheminée plus rudimentaire en calcaire, une chambre (également munie d'une cheminée) et, séparée par une cloison en brique, l'étable transformée en habitation. Le logis abrite également une cave voûtée en brique, dont le sol est également couvert de brique. Le pignon occidental est largement découvert. En retour d'équerre accolé au logis, au sud, se situe le fournil, composé de chaînes et de bandeaux en brique avec remplissage de silex. Couvert d'ardoise, il bénéficie d'un toit en bâtière. La partie orientale de la propriété est occupée par une ancienne grange et bergerie en pans de bois et torchis (l'ossature est visible à l'intérieur), aujourd´hui convertie en garage. Le bâtiment est divisé en deux dans sa largeur. Le toit à longs pans en pannes picardes est maintenu par une charpente en orme dont les assemblages sont à tenon et mortaise. Le bâtiment situé à l'est de la propriété était une grange à foin et à paille avec charpente en orme. L´édifice situé en fond de cour au nord, actuellement en ruine, était primitivement composé de brique et de silex. Il s'agissait d'une grange divisée en deux par un couloir de battage. L´élément en retour d'équerre du logis au nord est composé d'un blocage de galets avec chaînes d'angle harpées en briques. Il abrite une cave à cidre munie d´une pente permettant de descendre ou de remonter les tonneaux. Le grenier de ce petit élément correspondait avec celui du logis : une couche de paillettes en permettait l'isolation. Le pignon nord, largement découvert, servait de mur de refend. Le nord-ouest de la propriété est directement accessible par la cour de la ferme sise au n°4 rue de la Petite Digue.
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Murs
- brique
- torchis
- silex
- essentage de planches
- pan de bois
- galet
- appareil mixte
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Toitstuile, ardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en bâtière
- pignon découvert
- pignon couvert
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État de conservationremanié, vestiges
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Statut de la propriétépropriété privée
La connaissance de la fonction de chaque élément constituant cette ferme permet de déterminer les diverses activités de cette dernière.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Documents figurés
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Cadastre napoléonien de la commune de Ponthoile, encre et lavis sur papier, 14 juin 1833 (AD Somme : EDEP 1089).