Ces deux anciennes fermettes mitoyennes et symétriques, possèdent chacune des bâtiments distribués sur les deux côtés d'une cour. Un mur en brique sépare les deux cours.
Le corps de passage est soutenu par trois poutres passées au coaltar (goudron) afin de protéger le bois de l'humidité. La grange, longeant la voie de circulation, présente une porte surélevée pour un engrangement plus aisé depuis la rue. Le solin en brique est également badigeonné de coaltar. De petites ouvertures triangulaires trahissent la présence d'une cave voûtée en brique, pourvue de niches. Accessible par une porte située à l'entrée de la propriété, on y conserve le cidre ainsi que les pommes de terre.
Sur le flanc des deux propriétés, se déploie l'étable en torchis et pans de bois augmentée du fenil. La porte haute, percée de cavités destinées aux pigeons, est pourvue de gonds travaillés. Le toit à longs pans est couvert en tuiles (il est plus bas pour la ferme n°20).
Le logis, situé en fond de cour, est long de trois travées et percé de deux portes. Il a été agrandi ultérieurement au sein du bâtiment agricole adjacent qui accueillait à l'origine l'écurie (toujours placée près de la chambre du propriétaire). Les murs sont également en torchis et pans de bois (aujourd'hui recouvert d´un enduit au ciment). D'après la propriétaire du n°18, l´essence utilisée est l´hêtre. Le toit à longs pans est en tuiles. La salle commune au centre est flanquée de part et d'autre d'une chambre. Celle située à l'est possède une porte vers l´extérieur.
Une longue parcelle contenant un potager et une pâture est située à l'arrière de chaque maison.