Au Moyen Age, le village, qui semble avoir été situé au lieu-dit « Le Grand Gouffre », possédait son église. Le site fut définitivement abandonné au 18e siècle.
La carte de Cassini (1760-1789) mentionne un lieu-dit « Corps de garde de la vieille église » au niveau de la pointe de Saint-Quentin. L´édifice religieux y est dessiné plus avant dans les terres.
D´après les textes, la seconde église fut bâtie au lieu-dit « la Dune Carrée » : les substructions étaient encore visibles avant la Seconde Guerre mondiale. En 1779, cette dernière fut démolie : le sable s´y était tellement amoncelé que les habitants y entraient par les fenêtres.
Delecourt, dans sa monographie du village rédigée en 1899, indique que l´église actuelle, la troisième, aurait été construite en 1776 à environ un kilomètre de la précédente. D'après Claude Jeanson, la poutre du plafond, à l´entrée, porte, sculptée dans le bois, difficilement lisible, l´inscription suivante : « Fait par moi, Nicolas Augustin Duvost, demeurant à Sailly-le-Secq, 1778 ».
Demangeon effectua une enquête en 1786 qui confirme ces explications.
L'Etat général des édifices non aliénés servant à l´exercice du culte indique qu´en 1801, l'église pouvait accueillir 400 individus alors que la population totale était de 500 âmes. Celle-ci était alors en mauvais état.
Le cahier de délibérations du Conseil Municipal (1850-1882) indique qu´en 1861, la toiture de l´église s´était écroulée. Le lieu de sacrement était alors dans un état de délabrement complet. La commune dut procéder à la vente des arbres afin de le réparer. D'après le couvreur travaillant à la réfection de l'édifice en mars 2006, la construction de la couverture aurait été effectuée en plusieurs étapes. Toujours d'après l'artisan, l'ardoise naturelle d'Angers, aujourd'hui remplacée, était d'origine.
D´après le second cahier de délibérations (1882-1906), en 1882, les barrières du cimetière étaient en très mauvais état et le 23 juin 1891, un coup de foudre avait endommagé le clocher de l´église.
Entre 1878 et 1892, le pavage en pierre dure du chœur de 19 m² fut dressé par Lépine, maître maçon (dépôt des archives communales concernant l´église et le presbytère).