Cette ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan similaire. Le logis est encore à son emplacement et tous les éléments entourant la cour également. Mais la plupart de ces bâtiments ont été reconstruits, à des périodes différentes. Les étables situées le long de la rue sont datées de 1900 par fers d'ancrage. Le bâtiment long situé au sud de la propriété, parallèlement la voie de circulation, était encore en place récemment ; il fut détruit suite à un incendie (renseignement du propriétaire). Il s'agissait d'une grange en torchis et pans de bois sur soubassement en galets. Le second bâtiment, également au sud, plus petit, a été détruit à une époque indéterminée tout comme celui longeant la rue à l'est de l'entrée. Il s'agissait d'étables à vaches et à veaux, d'après le propriétaire, à l'origine bergerie.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Adresse
44 rue des Forges
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Cadastre
1828
C 258, 261, 262 ;
2004
C1
79-82
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéescour, étable, étable à chevaux, porcherie, four à pain, grange, bergerie
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1900, porte la date, daté par travaux historiques
Exploitation agricole toujours en activité, cet ensemble se compose de bâtiments répartis principalement autour d'une cour de forme trapézoïdale. D'autres bâtiments sont implantés plus à l'écart et semblent être en lien avec un second espace, au sud de la cour. On constate d'ailleurs la présence de deux entrées : l'une est située au sud-ouest, matérialisée par deux piliers en briques se présentant sur l'angle avec chaperon. L'autre, plus "monumentale", est située au nord-ouest et donne dans la cour sur laquelle ouvre le logis. Cette entrée est ménagée entre deux étables. En effet, le logis se situe donc au fond de cette cour, dans l'angle sud-est. La partie la plus à l'est en pierre de taille a été convertie en garage (d'après le propriétaire, la craie proviendrait de sa propriété). Le logis entièrement en brique est long de quatre travées. Seules les deux travées situées les plus à l'ouest ont reçu un étage à surcroît ajouré de trois lucarnes. La souche de cheminée, à la frontière de ces deux parties habitables, indique l'emplacement de la salle commune au sein du logis. Une extension carrée sur le mur gouttereau sud, protégée par un appentis en ardoise, indique la présence du cul de four du four à pain. Le toit à deux pans et toit à la Mansard sont couverts en ardoise. À l'est de la cour, perpendiculairement à la partie habitable, se situent les soues à cochons en torchis et pans de bois (le mur gouttereau sur cour est en brique), avec essentage de planches au pignon nord. Le toit à deux pans est couvert en tuiles. Les écuries occupent le côté nord-est de la cour, le long de la rue. Elles ne sont pas directement accolées aux soues, procurant un passage vers la pâture qui entoure la propriété. Les murs de refend disposent d'un appareillage mixte de galets et de briques, avec pignons découverts à couteaux picards. Une partie du bâtiment a été reconstruite en parpaings. Le mur gouttereau nord (celui longeant la rue) est entièrement en brique. De l'autre côté de l'entrée principale, se situent d'autres soues à cochons en brique, couvertes d'un toit à deux pans et croupe en ardoise. Dans son prolongement à l'ouest sont d'autres étables ou écuries, plus hautes, également en brique avec toit à deux pans en tuiles. À l'ouest de la cour prennent place des étables ainsi que la grange, entièrement reconstruites en parpaing (recouvertes auparavant d'un essentage en planches). Au sud, dans le prolongement du logis, se situent d'autres écuries, en brique. Un espace libre a été volontairement laissé entre ce bâtiment et le précédent, permettant d'atteindre la cour située au sud de la propriété. Le toit à deux pans en tuile et ardoise, dispose d'une croupe à l'ouest.
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Murs
- torchis
- brique
- calcaire
- essentage de tuile
- essentage de planches
- pan de bois
- galet
- pierre de taille
- appareil mixte
- parpaing de béton
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Toitstuile, ardoise, tôle ondulée
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
- pignon découvert
- noue
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
Les différentes étapes de reconstruction de cet ensemble agricole peuvent être datées grâce aux matériaux : une partie du logis (celle en brique) semble avoir été refaite à la fin du 19e siècle d'après le décor de la corniche moulurée (il semble, d'après les restes, quelle était composée à l'origine de pierre de taille de calcaire). Les écuries dateraient du milieu du 20e siècle. Cette ferme, d'une étendue importante, a subi de fortes restaurations qui en gâchent l'aspect (briques années 1940 et parpaing). La présence de la pierre de taille pour le logis indique pourtant le soin avec lequel les premiers bâtiments ont dû être édifiés.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
Documents figurés
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Favières. Plan cadastral, 1828 (AD Somme ; 3 P 1348).
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Favières - Ferme de M. Ridoux, Route du Crotoy, carte postale en noir et blanc, début 20e siècle.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.