Cette parcelle était, en 1828, sur le territoire de Ponthoile. Le logis porte la date de 1876 sur un petit cartel situé sur le fronton de la lucarne, ce qui pourrait correspondre à la date de construction de cet ensemble. La grange (située à l'ouest de la cour) en torchis et pans de bois (chêne) sur solin de silex a été détruite au début des années 1990. Elle est aujourd'hui remplacée par un hangar. L'un des deux pigeonniers a été détruit lors de la tempête de décembre 2004.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Lieu-dit
le Hamelet
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Adresse
883 rue du Hamelet
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Cadastre
2004
D1
33-35
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable, grange, étable à chevaux, pigeonnier, atelier, laiterie, logement d'ouvriers
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1876, porte la date
Cette exploitation agricole est organisée en deux parties distinctes : un jardin de caractère privé (séparé de la rue par un mur bahut augmenté d´une grille percé de trois entrées dont une piétonnière) et une cour entourée de bâtiments fonctionnels. Le logis en brique est précédé du jardin. Il s´agit d´un corps central de cinq travées de long, augmenté de deux ailes à l´est et à l´ouest. La travée axiale accueillant la porte principale est surmontée d'une lucarne à fronton triangulaire flanqué de deux pilastres. Le décor se concentre à la corniche composée de deux rangées de briques saillantes. Toujours dans l´axe, la cheminée divise probablement la maison en deux ; deux autres souches sont situées sur les croupes orientale et occidentale. De chaque côté, les ailes, de moindre hauteur, accueillent à l´est les écuries et la cuisine à l´ouest. Le jardin est bordé, à l´ouest, par un grand bâtiment en parpaings (emplacement de l'ancienne grange). A l'arrière du logis (dont on remarquera l´organisation symétrique de la façade sud), prend place un enclôt rectangulaire délimité par mur en brique renfermant un verger. Il est interrompu au centre par une porte piétonnière permettant l´accès à la pâture. Deux petites tours d'angle accueillent deux pigeonniers (l´un d´entre eux, au sud-est, est aujourd´hui effondré). La seconde cour, un peu en retrait au sud-est de la propriété, est entourée de constructions en brique couvertes en tuiles. Au milieu de cette cour, un petit muret en brique délimite une fosse à fumier. Le bâtiment bordant le côté sud de cette cour tient lieu d'étable, surmontée d'un grenier accessible depuis une lucarne pendante au-dessus d'une porte étroite. Notons d´ailleurs aussi la présence de fenêtres rectangulaires (avec linteau à arceau), ainsi que dans le toit, d´une cheminée : on peut se demander si une partie de ce bâtiment ne servait pas de fournil ou d'atelier. Le pignon occidental est également percé de deux petites portes étroites et d´une fenêtre aujourd´hui murée. Au sud-est est établie la laiterie, flanquée au nord, dans son prolongement, d'une étable. Là aussi, la porte est surmontée d'une gerbière. Au nord de cette cour, prend place le logis des ouvriers. Il est augmenté sur sa face nord et son pignon oriental de deux petites constructions en appentis. Les deux fenêtres de ce pignon sont surmontées de linteaux en arceau. Deux cheminées sont visibles dans la toiture.
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Murs
- brique
- torchis
- essentage de tôle
- pan de bois
- parpaing de béton
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Toitstuile, ardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée sans travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à deux pans
- toit en pavillon
- appentis
- croupe
- noue
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
L'aile orientale du logis a été remaniée, notamment à la partie supérieure de part et d´autre des portes ; il est fort possible qu´à l´origine, trois petites fenêtres semi-circulaires en permettaient l´aération. L´autre aile, à l´ouest, a visiblement été transformée en habitat, mais on peut se demander si, à l´origine, d´autres écuries ne prenaient pas place symétriquement à cet endroit. Cette ferme forme un tout cohérent en raison de sa construction en une seule phase et de la disposition pragmatique de l'ensemble de ses bâtiments. Ici, le logis, visible depuis la rue, a fait l´objet d´un effort architectural qu'il ne possède pas dans les fermes traditionnelles de l'arrière-pays maritime.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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