D'après le registre communal, cette concession fut acquise en février 1831, par Jean-Baptiste Nicolas Pécourt-Mollet, négociant, domicilié à Amiens, rue au Lin. La sépulture de la famille Pécourt est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'un "cénotaphe en marbre blanc", attribué au marbrier parisien M. Mention (cf. annexe). Un dessin des frères Duthoit, réalisé vers 1850, donne une représentation du monument décrit par Stéphane Comte (fig. 1).
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
-
Vincent CarolineVincent CarolineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
-
Commune
Amiens
-
Adresse
rue Saint-Maurice
,
37 plaine D Cimetière de la Madeleine
-
Cadastre
non
cadastré
-
Dénominationsenclos funéraire
-
Appellationsfamilles Pécourt, Objois et Gallet
-
Parties constituantes non étudiéesclôture
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle
-
Auteur(s)
- Auteur : marbrier attribution par source
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte peinte à barreaux croisés et à portillon antérieur central (déposé), fixée sur une pierre de seuil en calcaire. Le sol, rehaussé et auquel on accède par une marche, est en pierre de Tournai et présente au niveau des deux angles antérieurs des bouches permettant l'aération du caveau. Elle contient trois monuments, dont un tombeau en forme de catafalque en marbre blanc (fig. 2), à tombale en dos d'âne à acrotères, sur un socle en calcaire. Au fond, s'élèvent deux stèles à entablement, corniche moulurée et fronton triangulaire à acrotères en marbre blanc (fig. 3 et 4), quasiment identiques, fixées sur une base en calcaire.
Inscriptions :
Dates des décès (tombeau en forme de catafalque, face gauche) : 1850 ; 1866 ; 1868 ; 1890 / (face droite) 1831 ; 1861 ; 1867. Dates des décès (stèle à entablement et fronton gauche) : 1888 ; 1901. Date du décès (stèle à entablement et fronton droite) : 1910.
Épitaphe (tombeau en forme de catafalque, face gauche) : Théophile OBJOIS, propriétaire, époux de Mme Lucie PECOURT / décédé le 2 juillet 1868 dans sa 62ème année / (face droite) D.O.M / Ici repose le corps de Dame Anastasie MOLLET, née à Rosières, / épouse de Mr. J[ean]-B[aptis]te PECOURT, Nég[ocian]t, décédée le 17 février 1831, âgée de 52 ans et dix mois / - / Dors en paix dans le ciel, objet de notre amour. / Attends nous aujourd'hui, demain... Ce n'est qu'un jour / - / et de Jean-Baptiste Nicolas PECOURT, ancien négociant / décédé le 2 janvier 1861 dans sa quatre-vingt sixième année / - / Pierre Antoine Alphonse PECOURT, ancien négociant / décédé le 20 janvier 1867 dans sa 61ème année.
Épitaphe (stèle à entablement et fronton gauche) : Monsieur Gustave Emile GALLET / juge honoraire au Tribunal Civil d'Amiens / président du Conseil de Fabrique / de la Paroisse de S[ain]t-Honoré / membre résidant de la Société / des Antiquaires de Picardie / chevalier de l'Ordre de S[ain]t-Grégoire-le Grand / décédé le 28 septembre 1901 / dans sa 71ème année.
Inscription concernant le destinataire (tombeau en forme de catafalque, face antérieure) : Sépulture des familles / Pécourt / Objois / et / Gallet.
Inscription (stèle à entablement et fronton droite) : Dors mon cher ange / Veille sur ceux qui te pleurent.
-
Murs
- calcaire
- marbre
- pierre
- fonte
-
Typologiescomposition hétérogène à tombeau principal ; tombeau en forme de sarcophage (catafalque) ; stèle funéraire architecturée (entablement et fronton)
-
État de conservationétat moyen
-
Techniques
- fonderie
- sculpture
-
Précision représentations
La grille est ornée d'urnes voilées et les barreaux croisés sont agrémentés de médaillons centraux ajourés représentant une croix latine. L'entablement des deux stèles est gravé d'une croix en relief en médaillon.
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession, rehaussée et conservant sa grille en fonte peinte, contient trois monuments en marbre blanc, disposés de façon symétrique. Le plus ancien est le tombeau central en forme de catafalque (fig. 2), réalisé vers 1831 (date d'acquisition de la concession et de la première inhumation), pour l'épouse du négociant amiénois Jean-Baptiste Pécourt, et décrit par Stéphane Comte en 1847, qui l'attribue au marbrier parisien M. Mention.
Les deux stèles, quasiment identiques, ont été élevées plus tardivement, vers 1888 (date de l'une des inhumations) pour celle de gauche (fig. 3) à la mémoire de Gustave Emile Gallet, juge honoraire au Tribunal Civil d'Amiens, président du Conseil de Fabrique de la Paroisse de Saint-Honoré, membre résident de la Société des Antiquaires de Picardie et chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, et vers 1910 (date de l'unique décès mentionné) pour celle de droite (fig. 4). Il s'agit pour cette dernière d'un tombeau individuel élevé pour un enfant.
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
-
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Bibliographie
-
C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.
Documents figurés
-
[Un tombeau et une colonne au cimetière de la Madeleine], dessin (encre sur papier) des frères Duthoit, 3e quart 19e siècle (Musée de Picardie, Amiens ; MP Duthoit VI-88, VI-89, IV-89bis et VI-90).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.