Dossier d’œuvre architecture IA80006917 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire de la famille Grandpré
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 87 plaine F Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    enclos funéraire
  • Appellations
    famille Grandpré
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juin 1838, par Marie Josèphe Pierrot, veuve Grandpré, domiciliée à Amiens, rue des Corroyers. La sépulture de la famille Grandpré-Bertin est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'un "fort beau sarcophage en marbre blanc d´Italie, supporté par un socle en pierre", dont il attribue l'exécution à un atelier parisien et la pose au marbrier amiénois Jean-Baptiste Deventer (cf. annexe).

L'un des portraits ornant la colonne funéraire de Célestin Duvette est signé Gédéon de Forceville (A. Guerville).

Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé à portillon antérieur central, fixée sur une pierre de seuil antérieure (ou soubassement) en briques. La concession contient quatre monuments. A gauche s'élève une colonne funéraire monumentale en pierre d'Ecaussine, fixée sur un socle en granite belge ainsi qu'une petite stèle en marbre blanc, dont la base est en calcaire. A droite se trouve une dalle funéraire monumentale rectangulaire en granite belge - difficile à lire - fixée sur un soubassement en briques et granite belge et dont la tombale plate est en léger devers antérieur. Sur le devant se dresse un beau tombeau en forme de sarcophage en marbre blanc, posé sur un soubassement en calcaire, présentant une tombale en dos d'âne et sur chaque face un petit fronton triangulaire à acrotères.

Inscriptions :

Dates des décès (colonne funéraire) : 1857 ; 1872 / (base) 1838. Dates des décès (stèle funéraire) : 1838 ; 1841. Dates des décès (dalle funéraire) : [illisible]. Dates des décès (tombeau en forme de sarcophage, face antérieure) : 1838 ; 1871.

Inscription concernant le destinataire (tombeau en forme de sarcophage, face gauche, en creux) : Famille Grandpré.

  • Murs
    • marbre
    • calcaire
    • granite
    • brique
    • fonte
    • fer
  • Typologies
    composition hétérogène ; tombeau en forme de sarcophage (catafalque) ; stèle funéraire cintrée (chapeau de gendarme) ; colonne funéraire (urne) ; représentation figurée ; dalle funéraire sur soubassement maçonné
  • État de conservation
    état moyen, envahi par la végétation
  • Techniques
    • fonderie
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Précision représentations

    La grille est ornée de fleurons et d'urnes voilées. La colonne funéraire est surmontée d'une très belle urne drapée ainsi que d'un médaillon en bronze, qui sont gravés des portrait des défunts. L'urne funéraire, cannelée au niveau de la base et présentant des anses - celle de droite est cachée par le voile qui drape l'urne - est sculptée sur sa face antérieure du portrait de monsieur Célestin Duvette. Celui-ci est vêtu d'habits d'époque (Second Empire). Le médaillon incrusté dans le fût de la colonne représente le portrait de madame Marie Catherine Honorée Grandpré. Celle-ci est vêtue d'une robe et d'un chemisier à col cravate. Elle porte également une coiffe laissant apparaître les anglaises de ses cheveux. Son visage, dont les traits sont ceux d'une femme d'âge mûr, a une expression assez sévère. Le tombeau en forme de sarcophage est orné d'un beau vase funéraire en marbre blanc.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession conserve sa clôture en fonte et fer forgé et contient quatre monuments.

Les plus anciens sont la stèle et le tombeau en forme de catafalque, tous deux en marbre blanc, élevés vers 1838 (date des inhumations mentionnées). Le tombeau en forme de sarcophage est décrit par le commissaire Stéphane Comte (1847), qui attribue son exécution à un atelier parisien et indique qu'il a été posé par le marbrier amiénois Jean-Baptiste Deventer. Ce monument funéraire présente de nombreuses similitudes avec celui des familles Pécourt-Objois et Gallet (D 37), également réalisé par un atelier parisien, celui de Mention.

La colonne funéraire en pierre d'Ecaussine, surmontée d'une urne voilée, a probablement été élevée vers 1857, date du décès du fondeur Célestin Duvette. Elle se signale par la présence du décor en bronze, l'urne voilée ornée du portrait de Célestin Duvette et le portrait en médaillon de son épouse, oeuvre du sculpteur Gédéon de Forceville.

La grande dalle funéraire rectangulaire en granite belge, difficile à dater, peut avoir été posée au milieu du 19e siècle (analyse stylistique).

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

Bibliographie

  • C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.

Annexes

  • Extrait de : Promemades au cimetière de la Madeleine [Grandpré-Bertin]
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007, 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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