Le moulin à blé, dont on ne connaît pas la date de construction, implanté sur la rive droite de la Brèche, dépendait jusqu'à la Révolution, des biens de la commanderie de Saint-Georges à Laigneville appartenant aux chevaliers de Malte.
Il est transformé vers 1890 en fabrique de mannequins tenue par Monsieur Quiby. Les bustes de couture ou mannequins étaient réalisés à partir de deux moules assemblés (avant et arrière du buste) et bourrés de papier mâché. Une bande de papier collé de chaque côté du buste armait l'ensemble. Des couturières à domicile étaient ensuite chargées de poser un molleton sur tout le corps puis de recouvrir l'ensemble d'une couche de tissu. Une fois ce travail effectué, le mannequin revenait à l'usine dans l'atelier de menuiserie pour la fabrication du pied, de la colonne et de la collerette de serrage au niveau du cou. Les tailles disponibles allaient du 38 au 44 et chaque semaine environ 200 bustes partaient depuis la gare de Laigneville. En 1911, un incendie détruit le dernier étage du bâtiment principal qui passe de 2 étages carrés à 1 étage carré. L'entreprise ferme au milieu des années 1960. Une partie des bâtiments situés au-dessus de la Brèche et le long de sa rive droite ont été détruits. Ils ont fait place à deux maisons maisons particulières. Les bâtiments conservés, dont celui incendié en 1911, ont été reconvertis en logements.