Selon Maximilien Melleville, le village de Vendresse est attesté dans les textes dès 1136 sous la forme de Venderessa. Avant la guerre, une place imposante occupait le coeur de Vendresse, au milieu de laquelle siégeait la fontaine en pierre. La mairie ainsi que les commerces s´étalaient aux pourtours. Les rues, dépourvues de pavement, étaient assez larges pour laisser deux voitures se croiser. D'après l'observation des cartes postales anciennes, la commune bénéficiait d'un urbanisme relativement dense. En raison des destructions importantes subies par le village de Vendresse et ses hameaux lors de la Première Guerre mondiale, le cahier de délibérations communales précise que la commune de Beaulne-et-Chivy fut rattachée à celle de Vendresse-et-Troyon afin de former la commune de Vendresse-Beaulne par décret du 9 septembre 1923. En 1920, les deux communes initiales pouvait être adoptées par le Puy-de-Dôme dans le cadre de l'adoption des communes dévastées par les régions non sinistrées. Le plan d´alignement ainsi que les dossiers de dommages de guerre des immeubles bâtis ont été effectués par Norbert Rivière, architecte de la commune (exerçant à Bourg et Comin) dès le mois de mars 1921. Le village adhéra en février 1922 à la coopérative de reconstruction de Verneuil-Courtonne et environs. L´électricité fut installée grâce à un don du Village Blessé complété par celui d´un particulier.