• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Ferme d'abbaye, dite ferme de Jeantes la Cour
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Jeantes
  • Lieu-dit Jeantes-la-Cour
  • Adresse 3 chemin rural de Jeantes-la-Cour
  • Cadastre 1986 ZK 38a, b, 37b
  • Dénominations
    ferme
  • Précision dénomination
    ferme d'abbaye
  • Appellations
    ferme de Jeantes la Cour
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, étable à vaches, étable à chevaux, hangar agricole, pigeonnier

Cette ferme, dite ferme de Jeantes la Cour appartient à la typologie des fermes d'abbaye et relevait de l'abbaye de bénédictins de Saint-Michel-en-Thiérache qui possédait une grande partie du terroir de Jeantes, partagé avec la seigneurie de Bancigny. Il en est fait mention dès 1131. A cette ferme était aussi rattaché un moulin dont aujourd'hui aucune trace n'a subsisté et qui parait avoir disparu dès la 1ère moitié du 19e siècle. La présence de cet ensemble de bâtiments affectant la forme d'une cour fermée fortifiée est attestée dès le début du 17e siècle. Les bâtiments encore en place ont été construits au cours de la 1ère moitié du 17e siècle, semble-t-il lors de deux campagnes rapprochées de travaux. Le logis porte en effet la date de 1623, le mur extérieur attenant au pigeonnier-porche celle de 1627, cette dernière inscription étant partiellement mutilée. Le logis conserverait un important décor mobilier encore en place (sources orales) . Estimée le 27 avril et le 3 juin 1791 pour 19200 livres, la ferme est vendue le 16 août 1791 à Jean Nicolas Bécret, laboureur demeurant au château de La Ville aux Bois. Les procès-verbaux donnent une description qui correspond encore aux élévations en place, composées d'un " corps de logis, chambres basses et hautes, cave, poulailler, écuries, bergeries, cour, grange, le tout presque bâti en briques et couvert en ardoises ". Le dernier bail avait été attribué le 9 janvier 1784 pour 9 années à Médard Génart. Les bâtiments, en particulier les dépendances agricoles, ont été repris au cour du 19e siècle. Une partie des bâtiments agricoles et le pigonnier-porche ont été partiellement détruits par un incendie en 1976 et alors partiellement reconstruits avec des matériaux de fortune.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 17e siècle
    • Principale : 2e quart 17e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Dates
    • 1623, porte la date, daté par source
    • 1627

Le plan d'ensemble est celui d'une ferme à cour fermée rectangulaire avec un pigeonnier-porche donnant accès à cette cour. Le logis, sur la gauche, et les dépendances agricoles sont en brique. Le logis, double en profondeur, est en rez-de-chaussée surélevé avec un étage carré et comble à surcroît. Son élévation antérieure est ordonnancée avec un décor de brique vernissée géométrique en forme de coeur et de quadruples losanges. Le logis et le pigeonnier-porche portent des dates en brique vernissée. Le logis est couvert d'une croupe en ardoise synthétique, la tour qui le cantonne à l'ouest d'un toit en pavillon. Des toitures en tôle ondulée et en métal recouvrent la grange et les étables, tout comme les hangars métalliques.

  • Murs
    • brique
    • brique émaillée
  • Toits
    ardoise, tôle ondulée, métal en couverture, matériau synthétique en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • pignon couvert
    • croupe
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Typologies
    datation par brique vernissée ; décor de brique vernissée ; pigeonnier-porche ; édifice à plusieurs corps de bâtiment formant cour
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    logis

Le refus de visite de l'édifice n'a pas permis un recensement de la totalité des bâtiments et d'étudier les décors intérieurs connus par tradition locale.

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998