La cure d'Iviers, fondée en 1018, dépend du chapitre de Rozoy. La première église dont on retrouve mention est construite vers le milieu du 13e siècle sous les auspices de l'abbaye de Cuissy. Il est fait mention en 1619 de travaux sur les toits et couvertures d'ardoises de " ladite église, clocher et les chappelles et piliers y joinct ". Elle est partiellement reconstruite après son pillage par les troupes espagnoles en 1651, elle est alors décrite comme un édifice en croix latine, avec un plancher de bois. Le clocher est rebâti en 1680. De cette église primitive ne subsistent que le transept et une partie du choeur, la partie centrale de la façade occidentale en brique avec des restes de décor en brique vernissée, ainsi que les élévations hautes du vaisseau central, encore partiellement visibles dans les combles. En 1791, il est fait mention de la reconstruction de l'un des bas-côtés de l'église. Restauré en 1828 puis en 1845, l'édifice tel qu'il se présente aujourd'hui est le fruit des campagnes de reconstructions de la 2e moitié du 19e siècle. L'établissement du pèlerinage à Notre-Dame de la Salette en 1860 entraîne une redistribution des espaces intérieurs et la prise de conscience par la municipalité du mauvais état de l'église. En 1864, l'architecte départemental Pudepièce entreprend la réfection de la couverture. Le 21 juillet 1867, celui-ci présente également un devis de 7000 francs pour la démolition et la reconstruction des bas-côtés qui étaient de tailles différentes. La nef et les bas-côtés de la nef sont élargis et reconstruits en 1867-68, englobant ainsi le vaisseau primitif. C'est lors de cette campagne de travaux qu'est mis en place le carrelage de céramique polychrome de la nef et du choeur. La réception définitive des travaux a lieu le 22 mars 1868, ils avaient été adjugés à l'entrepreneur d'Aubenton Charles Damideaux. En 1884, le choeur avec la chapelle axiale de Notre-Dame de la Salette est reconstruit grâce aux libéralités de plusieurs donateurs dont Mme Peuchrin qui contribuèrent aussi au nouveau décor de l'église (maître-autel, verrières du choeur). A cette occasion l'ensemble de l'église est pourvu d'une fausse voûte d'ogives en plâtre. L'église sera restaurée après la 1ère Guerre mondiale.
- inventaire topographique, canton d'Aubenton
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
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Commune
Iviers
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Adresse
rue de l' Eglise
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Cadastre
1990
ZC
80
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSainte-Marie-Madeleine
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Période(s)
- Principale : 13e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1868, porte la date, daté par source
- 1884, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Pudepièce Auguste Aiméarchitecte départemental attribution par sourcePudepièce Auguste AiméCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Damideaux Charlesentrepreneur attribution par sourceDamideaux CharlesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L'ensemble de l'église est en brique. Les élévations anciennes, comme la façade occidentale et le transept, présentent un décor de damiers et de quadrillage en brique vernissée. La nef et le transept sont couverts par un toit en ardoise à longs pans avec un pignon couvert sur le transept, le chœur comporte une croupe polygonale. La flèche polygonale en charpente et à essentage d'ardoise, est pourvue de 4 clochetons.
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Murs
- brique
- brique émaillée
- essentage d'ardoise
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- fausse voûte d'ogives
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Couvertures
- toit à longs pans
- flèche polygonale
- pignon couvert
- croupe polygonale
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : échelle en charpente
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Typologiesdécor de brique vernissée
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Techniques
- céramique
- sculpture
- vitrail
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Représentations
- acanthe
- feuillage
- ornement géométrique
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Précision représentations
Les chapiteaux de la nef et du choeur sont ornés de rinceaux de feuillage et de feuilles d'acanthe. Le carrelage de la nef et du choeur présente des motifs géométriques et végétaux inspirés du répertoire décoratif néo-gothique.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
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Architecte, né à Bohain en 1830 et mort à Vervins en 1871.