Les deux grandes baies de l'abside sont ornées de verrières sorties d'un atelier prolifique dans la région : la maison Bazin-Latteux (à cette époque connue sous la raison sociale Latteux-Bazin) de Mesnil-Saint-Firmin, dont c'est là une production tardive (1900) mais comparable à d'autres compositions des années 1880. L'iconographie est liée aux dévotions locales : saint Léonard est le patron de la paroisse, et saint Victorin est un martyr romain dont les reliques furent inventées au XIXe siècle, et transportées dans l'église de Rubempré en 1846. Son effigie en cire se voit encore au maître-autel.
- inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
- mobilier et objets religieux
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Territoire Nord Picardie - Villers-Bocage
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Commune
Rubempré
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Adresse
Eglise paroissiale Saint-Léonard
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Emplacement dans l'édifice
baies 1 et 2 ;
dans l'abside
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Dénominationsverrière
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Titres
- Saint Victorin
- Saint Léonard
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1900
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Picardie, 60, Mesnil-Saint-Firmin
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Auteur(s)
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Atelier ou école :
Bazin-Latteux (1846 - 1906)Bazin-LatteuxCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Atelier ou école :
Chaque verrière comporte une scène hagiographique dans un carde polylobée, encadrée de panneaux degrisaille richepeints au pochoir. La bordure est faite de feuilles stylisées.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- baie libre
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Matériaux
- verre, soufflé, polychrome, gravé à l'acide, grisaille sur verre, peint au pochoir, jaune d'argent, sanguine sur verre
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Précision dimensions
Dimensions totales : h = 330 ; la = 130.
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Iconographies
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Précision représentations
Baie 1 : le jeune saint Victorin, refusant d'obéir à l'empereur romain qui lui demande de sacrifier aux dieux païens, désigne de la main l'ange qui lui apporte en volant la couronne du martyre. Derrière Victorin, le bourreau attend avec sa hache. Baie 2 : saint Léonard, en habit de moine, bénit un homme agenouillé devant lui et tenant des chaînes brisées. Derrière l'homme, une femme debout porte un petit enfant sur le bras. La scène se déroule dans un paysage boisé, avec un oratoire dans le fond. Cette iconographie récapitule les principaux éléments de la dévotion à saint Léonard, abbé limousin du 6e siècle, fondateur du monastère de Noblac, patron des prisonniers et des femmes en couches.
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Inscriptions & marques
- dédicace, peint, sur l'oeuvre
- signature, peint, sur l'oeuvre
- date, peint, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Signature dans le coin inférieur des deux baies : LATTEUX BAZIN. Mesnil St Firmin (Oise) 1900. Inscription en bas de la baie 1 : ST VICTORIN PRIEZ POUR NOUS. En bas de la baie 2 : ST LEONARD PRIEZ POUR NOUS.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
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Atelier et fabrique de verrières peintes.
Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862) fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée à Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.
D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995. p. 34-35.