Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- enquête thématique départementale, vitrail dans le département de l'Aisne (XIXe et XXe siècles)
- mobilier et objets religieux
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - Tergnier
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Commune
Tergnier
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Lieu-dit
Vouël
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Adresse
Église paroissiale Saint-Martin
,
rue de Grasse
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Emplacement dans l'édifice
bas-côtés nord et sud (baies 3 à 14)
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Dénominationsverrière
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Titres
- Symboles évangéliques (Les)
L'église Saint-Martin de Vouël est détruite au cours de la Première Guerre mondiale et reconstruite de 1923 à 1925. Elle est bénite le 25 avril 1926, et est ornée de verrières réalisées par Jean-Hébert-Stevens, sur des cartons de son épouse Pauline Peugniez. Ces vitraux sont saccagés par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Une enquête, menée par les doyens sur l'état des églises du diocèse en 1945, révèle que les vitraux de l'église de Vouël sont entièrement cassés et à refaire.
La restauration de l'édifice se poursuit jusqu'au milieu des années 1950. Puis en 1959, un ensemble homogène de verrières est créé par un artiste peintre et verrier d'origine hollandaise, Léo Hofman (la verrière de la baie 0 est signée).
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1959, daté par source
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Stade de création
- copie interprétée de peinture
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Amsterdam
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Auteur(s)
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Auteur :
Hofman Léopold , dit(e) dit " Léo " Hofmanpeintre-verrier signatureHofman Léopold
Léopold Mathieu Johannes Joseph Hofman (dit Léo Hofman) est un artiste peintre hollandais, né à Venlo le 27 mars 1922. Puis il part pour Amsterdam en 1943. Il s'installe aussi en France à partir de 1950. Il semble alors basé à Housset (Aisne) et, dans le courant des années 1950 et 1960, il réalise des verrières pour plusieurs églises de la moitié nord de l'Aisne. Il s'est plus tard installé à Saint-Guiraud (Hérault). Il est mort à Montpellier en 1986.
Cet artiste a réalisé des œuvres de style abstrait.
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Auteur :
Les baies 3 à 12 qui ajourent les murs nord et sud des collatéraux, sont des baies géminées, dont chaque ouverture est surmontée d'un arc en plein cintre. Les baies 13 et 14, situées à l'extrémité orientale des collatéraux, sont deux baies libres verticales, également couronnées par un arc en plein cintre.
Les verrières sont réalisées à l'aide de pièces de verre antique, découpées et assemblées par un réseau de plomb. Il s'y mêle de nombreuses pièces en verre cordelé. Les vitraux des baies libres 13 et 14 sont les seuls à inclure une forte proportion de verre cathédrale dans leur composition. Les verres utilisés sont presque tous colorés dans la masse. Les verres les plus clairs sont souvent légèrement teintés, et l'emploi du verre incolore est donc exceptionnel, L'utilisation de la grisaille, particulièrement rare, ne concerne que les symboles évangéliques. On lui doit les détails indispensables des quatre symboles, comme - par exemple - les yeux.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- lancette, 2, juxtaposé, en plein cintre
- baie libre, 2, rectangulaire vertical, en plein cintre
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Matériaux
- verre transparent, coloré verre antique, soufflé, découpé, peint, grisaille sur verre, verre cathédrale
- plomb, réseau
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Précision dimensions
Mesures d'une baie géminée : h = 170 ; la = 155. Largeur d'une lancette : la = 55. Mesures des baies 13 et 14 : h = 170 ; la = 55.
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Précision représentations
La plupart des verrières sont des verrières abstraites, à l'exception des baies 3 et 4, ornées des symboles évangéliques. Ces derniers sont tous dotés d'ailes et d'une auréole. À la verrière 3, l'aigle de saint Jean, de trois-quarts, voisine avec le bœuf de saint Luc, cabré de profil. La verrière 4 accueille l'homme de saint Matthieu, de face, et le lion de saint Marc, dressé de profil comme une figure héraldique.
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État de conservation
- grillage de protection
- oeuvre restaurée
- plombs de casse
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Précision état de conservation
Les verrières sont protégées à l'extérieur par un grillage. Certaines d'entre elles auraient été restaurées au début du 21e siècle par l'atelier Mordome de Soissons. Les plombs de casse visibles datent peut-être de cette dernière intervention. Néanmoins, quelques verres sont fendus, surtout à la verrière 3.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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A Évêché Soissons : non coté. Enquête sur l´état des églises en 1940-1945.
Doyenné de La Fère.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Église paroissiale Saint-Martin de Vouël
Lieu-dit : Vouël
Adresse : rue de Grasse
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.