Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
Dossier d’œuvre objet IM02005302
| Réalisé par
Riboulleau Christiane
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Riboulleau Christiane
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- mobilier et objets religieux, la cathédrale de Soissons
Plaque commémorative de la fondation de la chapelle du Sacré-Cœur
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Grand Soissons Agglomération - Soissons-Sud
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Vol
-
Commune
Soissons
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Adresse
Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais
,
place Cardinal-Binet
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Emplacement dans l'édifice
première chapelle sud de la nef (chapelle du Sacré-Cœur), mur occidental
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Dénominationsplaque commémorative
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Titres
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Appellationsde la fondation de la chapelle du Sacré-Cœur
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Cette plaque, insérée dans un mur de la chapelle du Sacré-Cœur, rappelle les circonstances de la fondation et de la construction de cette chapelle. Elle fut fondée par l'évêque de Soissons Jean-Joseph Languet de Gergy (1715-1730), après l'extinction rapide de l'incendie qui avait pris à la tour de la cathédrale, le 18 septembre 1729, à l'occasion des fêtes données pour la naissance du dauphin Louis. Cet évêque fut l'un des apôtres de la dévotion au Sacré-Cœur et publia le récit de la vie de la bienheureuse Marguerite-Marie. La plaque qui mentionne la présence de Monseigneur Languet de Gergy à la tête de l'archevêché de Sens, date au plus tôt de 1730 (année de sa nomination comme archevêque). Si l'on en croit l'étude du chanoine Jacquin sur le chapitre cathédral au 18e siècle, cette inscription n'aurait été placée que vers juillet 1746, après achèvement du décor de la chapelle.
Quelques mots du texte ont été endommagés au cours des bombardements de la Première Guerre mondiale.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
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Dates
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Lieu d'exécutionCommune : Soissons
La plaque, de forme rectangulaire et horizontale, a été réalisée dans un unique morceau de calcaire blanc. Le matériau semble avoir été teinté en gris, à sa surface. Un encadrement a été peint en noir autour de cette pierre. Les lettres gravées sont rehaussées de peinture dorée.
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Catégoriestaille de pierre
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Structures
- plan, rectangulaire horizontal
- encastré
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Matériaux
- calcaire, blanc, monolithe taillé, poli, gravé, peint, doré
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Précision dimensions
Dimensions totales : h = 52 ; la = 81.
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Iconographies
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Inscriptions & marques
- inscription, gravé, sur l'oeuvre, latin, peint, incomplet, lecture incertaine, connu par document
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Précision inscriptions
La pierre est entièrement occupée par une inscription gravée, dont les lettres étaient peintes en doré. Cette inscription latine, victime de la Première Guerre mondiale, est aujourd'hui incomplète, et certains mots endommagés se lisent difficilement. Elle est néanmoins connue grâce à un relevé réalisé par le baron Ferdinand de Guilhermy vers le milieu du 19e siècle.
Texte de l'inscription :
AN. MDCCXXIX. DIE XV[III SEPT.] /
CONFLAGRANTE TURRI MAJORI HUIUS /
ECCLESIAE J. JOSEPH EP. SUESSION. POSTEA /
ARCH. SENONENSIS HOC SACELLUM V[OVIT] /
IN HONOREM SS. CORDIS [D.N. JESU] XTI /
ET INCENDIO S[UBITO ET MIR]ABILITER /
EXTINCTO, AEDIFICAVIT ET DECORAVIT, /
CUM VENERABILIS CAPITULI /
CONSENSU.
Traduction : L'an 1729, le 18 septembre, la tour majeure de cette église ayant pris feu, Jean-Joseph [Languet de Gergy] évêque de Soissons, puis archevêque de Sens, a fait vœu de construire cette chapelle en l'honneur du Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et l'incendie ayant été tout-à-coup et miraculeusement éteint, il l'a édifiée et décorée, du consentement du vénérable chapitre.
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État de conservation
- mauvais état
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Précision état de conservation
La plaque est fendue et présente de nombreuses épaufrures. Les dommages survenus à l'angle supérieur droit de la pierre, ainsi qu'à certaines parties de la surface, rendent difficile la lecture de plusieurs mots du texte.
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre immeuble, 1862
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Référence MH
La cathédrale ayant été classée par liste de 1862, les objets qui, comme les monuments commémoratifs, étaient incorporés à l'édifice à cette date, profitent de la même protection.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Documents d'archives
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A Évêché Soissons. Série D (personnel) : 5 D 8 - 5 (JACQUIN, chanoine Paul. Le chapitre de la cathédrale de Soissons dans le cours du XVIIIe siècle. Manuscrit dactylographié, s.d. [ca 1908]).
p. 42. -
BnF (Cabinet des Manuscrits) : naf 6109 (collection Guilhermy, 16). Description des localités de la France (Soissons).
fol° 259 v°.
Bibliographie
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Le Sacré-Cœur à Soissons. La semaine religieuse du diocèse de Soissons et Laon, 7e année, 1880.
n° 10, Samedi 6 mars 1880, p. 167.
Date(s) d'enquête :
2004;
Date(s) de rédaction :
2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
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Riboulleau Christiane
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Plouvier Martine
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Plouvier Martine
Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.