En 1921, l´église ne possède encore aucun mobilier liturgique. Elle reçoit de la part de l´Oeuvre de secours aux églises dévastées du diocèse de Soissons, en juillet de cette même année, un calice, un ciboire, un ostensoir, une croix d´autel et ses chandeliers, six souches, une croix de procession, un bénitier et son goupillon, des canons d´autel, des burettes, un encensoir et sa navette, un porte missel, une sonnette, des ornements ainsi que des vêtements liturgiques. En 1930, la chapelle était toujours dépourvue de tabernacle fixe, de fonts baptismaux, de confessionnal, mais possédait une cloche.
D'après lecture du dossier de dommages de guerre, Rivière et Tournadre, architectes, établirent dès juin 1934 le projet des autels, des fonts baptismaux, de la grille et de la clôture de communion, de la chaire à prêcher, des statues, l´ensemble ayant été fourni par Pierre Turbil. Le reste du mobilier liturgique fut conçu en juin de l´année suivante. La fourniture des ornements liturgiques fut confiée à Vanpoulle-Cappelle-Friberg en janvier 1939, le devis étant toujours assuré par Rivière et Tournadre. Lebrun, horloger à Signy-l´Abbaye, procura l´horloge. En mars 1939, H. Blanchet, fondeur de cloches à Paris, fournit les cloches. Un premier baptême avait eu lieu le 8 novembre 1936.
L'église eut à souffrir des bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
L'église de Troyon renfermait des fonts baptismaux du 12e siècle, qui ont fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques le 20 avril 1913. La dalle funéraire à effigie gravée d'un prêtre, en pierre, datant du 14e siècle, fut classée le même jour. L'ensemble fut totalement détruit lors de la Première Guerre mondiale.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.