Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- inventaire préliminaire, Val de Somme
- enquête thématique régionale, La première Reconstruction
- patrimoine industriel
- patrimoine de la Reconstruction
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Val de Somme - Corbie
-
Commune
Villers-Bretonneux
-
Adresse
20 et 22 rue d'Herville
-
Cadastre
1933
C1
216 à 220
-
Dénominationsusine de bonneterie
-
Parties constituantes non étudiéeslogement
La fabrique de Bonneterie de J. Langelier, qui possède également une usine à Boulogne, est mentionnée dans les annuaires de 1925 à 1946 et dans l'annuaire industriel de 1925 à 1938. Une annonce publiée dans le Progrès de la Somme (1934) indique que l'entreprise fait travailler des employées à domicile. L'usine est représentée sur le cadastre de 1933 ; elle comprend alors un pavillon à usage de logis, en léger retrait de la rue, qui dispose d'un accès indépendant et d'une petite cour-jardin, et des bâtiments à usage industriel au fond et à l'est de la cour, accessibles par un portail latéral, entre la conciergerie et les ateliers.
Mouvement de grève important en 1936 (Progrès de la Somme, 10 juin 1936).
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
L'édifice occupe une vaste parcelle d'environ 3000 m2 desservie par la rue d'Herville et dispose de deux entrées. Il comprend deux parties disposant chacun d'un portail ouvrant sur une cour intérieure.
A l'est, de part et d'autre du portail se trouvent un bâtiment, qui a pu servir de conciergerie, prolongé par des dépendances en retour d'équerre, et un atelier couverts de 12 travées de sheds en tuiles, qui occupe toute la longueur de la parcelle. Il présente une façade sur rue en briques avec des reprises de maçonnerie, qui suggère l'aménagement ultérieur d'un accès depuis la rue.
A l'ouest, le portail latéral au logement patronal donne accès à une cour intérieure au fond de laquelle se trouve un atelier couvert de 5 travées de sheds de tuiles. Cet atelier est relié à l'autre atelier par deux travées couvertes de sheds d'ardoises. Des bâtiments en briques couverts de tuiles mécaniques occupent la partie ouest de la cour.
Le logement patronal est construit en briques masquées par un enduit tyrolien et couvert d'ardoises. Il compte 3 niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée surélevé et étage carré). Il dispose d'un accès indépendant (portillon) depuis la rue mais l'entrée s'effectue depuis la cour. Le second logement en rez-de-chaussée est construit en briques et couvert de tuiles.
-
Murs
- brique
- brique enduit
-
Toitstuile
-
Étagesen rez-de-chaussée, en rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
-
Statut de la propriétépropriété privée
L'ancienne fabrique de bonneterie Langelier, fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale, est l'un des employeurs du secteur textile à Villers-Bretonneux durant l'entre-deux-guerres. D'une taille comparable à l'ancienne usine de bonneterie Valton-Delacour, rue de Péronne, elle constitue aujourd'hui une des rares usines dont les bâtiments ont été conservés.
- (c) Département de la Somme - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Bibliographie
-
HAREUX, Jean-Michel. Villers-Bretonneux. Société d'Etudes et de recherches Historiques et Archéologiques de Montdidier et sa région. Amiens, 2007.
tome 1, p. 115-116.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.