Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- inventaire préliminaire, Val de Somme
- patrimoine industriel
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Val de Somme
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Commune
Villers-Bretonneux
-
Adresse
4 à 8 rue Arsène-Obry
,
ancienne Grande-rue
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Cadastre
1828
F
928 à 930
;
1933
B3
544-548
-
Dénominationsdemeure
-
Parties constituantes non étudiéescour, jardin
L'édifice apparaît sur le cadastre napoléonien de 1828, qui en donne les dispositions. Le bâtiment de plan allongé à usage de logis est implanté au centre de la parcelle, entre cour et jardin, et les dépendances sont disposées sur la rue et de chaque côté de la cour mais également à l'ouest du jardin, ou une dépendance est alignée sur la ruelle Mortreux (actuelle impasse de la Dragonne).
L'état des sections indique que la vaste propriété (F 928 à 930) appartient à Honoré Dieu, marchand de bas. Les matrices cadastrales signalent une augmentation de la construction en 1867 (F 930) pour Gorin-Lavallard.
Gorin-Lavallard se déclare fabricant de bonneterie, établi à cet emplacement, dans le recensement de population de 1846 (avec la veuve Lavallard-Obry) et de 1851 et la liste électorale de 1869. Sa fabrique est signalée dans le Didot-Bottin de 1857 et de 1863. C'est le gendre de Constant Lavallard-Obry, marchand fabricant (liste électeurs municipaux de 1831), dont la manufacture de bonneterie de laine est signalée dans l'almanach de 1837 et 1838.
L'édifice (peignerie, maison, atelier et magasin) semble ensuite occupé par Edmond Dheilly-Hordé, fabricant (recensement de 1881), qui fait faire d'importants travaux en 1873 (construction d'une maison et agrandissement de l'atelier et du magasin), puis par son fils Emile Dheilly, fabricant de bonneterie (liste électorale 1900).
Une carte postale du début du 20e siècle donne une représentation partielle du site et montre que le bâtiment principal présentait une volumétrie comparable à la fabrique D'Heilly toute proche. Le bâtiment entre cour et jardin qui compte aujourd'hui 6 travées, en comptait initialement le double. La propriété a été divisée après la Première Guerre mondiale et une maison à deux unités d'habitation a été construite à l'est (actuels n°2 et 4). Des constructions en rez-de-chaussée ont été ajoutées dans la 2e moitié du 20e siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
La propriété occupe une parcelle traversante desservie par la rue Arsène-Obry (au sud) et l'impasse de la Dragonne (au nord). Elle se compose d'un bâtiment principal à étage entre cour et jardin et d'un second bâtiment à étage implanté perpendiculairement à la rue, prolongé au nord par une aile en rez-de-chaussée, à usage de garages donnant sur la cour et accessible depuis l'impasse de la Dragonne. Des dépendances en rez-de-chaussée ferment partiellement la parcelle sur la rue Arsène-Obry.
Le bâtiment principal compte 4 niveaux (cave, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage de comble) et présente une élévation antérieure à 6 travées. Il est construit en pan de bois hourdé en torchis (masqué par un enduit) et en briques pour les pignons, comme la façade sur cour du bâtiment perpendiculaire, à l'ouest de la parcelle. Ce bâtiment, qui compte trois niveaux (rez-de-chaussée, étage carré et étage de comble) présente une élévation à 5 travées (côté cour). Les façades ouest et nord sont en briques. Il est prolongé au sud par un pavillon à étage carré, qui présente 3 travées en façade sud. La façade nord de ce pavillon est également en pan de bois hourdé en torchis. A l'est du bâtiment principal et dans son prolongement, deux maisons à étage de comble, ont été construites suite à la division de la propriété.
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Murs
- brique
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Typologieslogis entre cour et jardin
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Statut de la propriétépropriété privée
Cette propriété, dont plusieurs bâtiments datent du tout début du 19e siècle, constitue un vestige d'une des première grandes manufactures de bonneterie de laines de Villers-Bretonneux. Le pavillon en briques pourrait avoir été construit en 1867, date de l'agrandissement signalé dans les matrices cadastrales. Restaurée après la première guerre mondiale et amputée d'une partie du logis d'origine, elle compte parmi les plus anciens bâtiments conservés à Villers-Bretonneux et témoigne de son histoire industrielle.
- (c) Département de la Somme - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Somme. Série P. 3P799/5. Villers-Bretonneux. Matrices des propriétés 1830-1890.
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AD Somme. Série P. 3P799/7. Villers-Bretonneux. Matrices des propriétés 1830-1890.
Documents figurés
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Villers-Bretonneux. Plan cadastral. Section F, dite du Chef-lieu, 1828 (AD Somme ; 248_EDP).
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Villers-Bretonneux. Plan cadastral de 1933. Section B2 (AD Somme ; 73W_CP_496_5).
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