Une exploitation figure sur une carte de 1715, au lieu-dit appelé Pequerel, ainsi que sur le cadastre napoléonien. Aujourd´hui, le logis a conservé son emplacement d'origine mais une partie des bâtiments (au sud de la propriété) a disparu. L'habitation porte la date de 1857 et les écuries, dans son prolongement, ont été construites en 1924 (tout comme le reste des édifices agricoles, mis à part le pigeonnier. Les porcheries, situées, d'après le propriétaire, à la place du hangar, ont été détruites. Les bâtiments à l'est ont également disparu.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Lieu-dit
Becquerelle
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Adresse
R.D. 940
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Cadastre
1828
A1
182-199?
;
2004
C3 13, 14, 17, 23, 527-533, 542, 571, 573
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Dénominationsferme
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AppellationsFerme de Becquerelle
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Parties constituantes non étudiéescour, grange, porcherie, étable, étable à chevaux, colombier, charretterie
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1857, porte la date
- 1924, porte la date
Située sur la section dite "Terres au beurre" à la limite du territoire de Rue, cette ferme isolée est composée de bâtiments en brique disposés de part et d'autre d'une cour. Le logis occupe le côté nord-ouest de celle-ci. Long de cinq travées, il dispose d'un rez-de-chaussée et d'un comble à surcroît. Le toit à longs pans en ardoise est percé de trois souches de cheminée distribuées de façon régulière. Le décor se concentre à la corniche, composée de briques moulurées. Une extension au nord du logis accueille la laiterie et la cave semi-enterrée (dite plat-cul en Picard). Les pièces sont ainsi distribuées, d'ouest en est : deux chambres dans la largeur, une « salle d'apparat », la salle commune, la chambre du propriétaire, flanquée à l'est des écuries. En effet, ces dernières sont situées dans le prolongement du logis. Divisées en quatre boxes, elles disposent d'un comble à surcroît ajouré de deux lucarnes à fenêtres pendantes permettant l'engrangement. A l´arrière des écuries, un appentis abrite une charreterie. Le toit est en tuile. Au sud de la cour se situent, d'est en ouest, la grange et les étables, plus basses (les portes dans le pignon occidental ont été condamnées). Le décor à la corniche est le même que sur les écuries. Là aussi, le toit à longs pans est en tuiles. Le colombier de section carrée occupe le coeur de la cour. Il est en brique et dispose d'un toit en pavillon, en ardoise. Il est ouvert sur les deux niveaux, de portes cintrées.
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Murs
- brique
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Toitstuile, ardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- toit à deux pans
- appentis
- pignon couvert
- pignon découvert
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Statut de la propriétépropriété privée
La qualité architecturale du logis permet d'imaginer celle des bâtiments du milieu du 19e siècle, aujourd'hui remplacés par des constructions du début du 20e siècle.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
Documents figurés
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Favières. Plan cadastral, 1828 (AD Somme ; 3 P 1348).