Une ferme figure sur le cadastre napoléonien. Elle disposait à l'époque d'un logis (reconstruit sur le même emplacement) et d'une unique annexe agricole à l'ouest, perpendiculairement à la partie habitable, tous deux en torchis et pans de bois (d´après le témoignage des propriétaires). Ce dernier bâtiment utilitaire pourrait être l'étable que l'on aperçoit encore aujourd'hui. La ferme a été presque entièrement reconstruite au cours du deuxième quart du 20e siècle. Le logis porte d'ailleurs, par fers d'ancrage, la date de 1927. Seuls les murs extérieurs ont été refaits, la structure interne ayant été conservée (les poutres et solives du logis d'origine sont encore en place). D'après le propriétaire, les étables à vaches étaient construites en torchis et couvertes en chaume jusqu'en 1948, date à laquelle elles ont été reconstruites en brique et couvertes en tuile. La laiterie était située à l'ouest de la partie habitable.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Adresse
115, 117 rue Mondaine
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Cadastre
1828
C
102-104
;
2004
C1
54-57
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable à chevaux, étable, porcherie, pigeonnier, grange, laiterie
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1927, porte la date
- 1948, daté par tradition orale
La ferme à cour fermée, située au centre du village, dispose d'une entrée au nord-ouest, matérialisée par deux piliers en brique posés de biais et recouverts d'un chaperon cimenté. Le logis est au sud de l'espace clos, perpendiculairement à la voie de circulation. Entièrement en brique, il s'étend sur six travées. Le toit à longs pans est en tuiles. Les pièces sont ainsi distribuées, d'est en ouest : la salle commune dans laquelle on entre directement, la chambre des parents et celle des enfants. À l'est de la cour se situe l'étable en brique, couverte d'un toit à longs pans : le pan occidental se prolonge sur cour pour former un appentis maçonné. Le nord de la propriété est occupé par les deux porcheries surmontées d'un pigeonnier octogonal couvert d'un toit en ardoise. Dans son prolongement se trouve la grange dont le comble est percé d'une lucarne à fenêtre pendante permettant un engrangement plus aisé. Le toit, plus haut que celui de son voisin, est donc indépendant. Un espace ouvert pratiqué entre les étables et la grange permet l'accès direct à la pâture entourant la propriété. Les tuiles utilisées pour la couverture des bâtiments proviennent de Saint-Paul-sur-Thernoise.
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Murs
- torchis
- brique
- pan de bois
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Toitstuile, ardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à longs pans inversés
- toit polygonal
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Statut de la propriétépropriété privée
Malgré une reconstruction en brique, le logis bénéficie encore des dispositions des maisons traditionnelles de l'arrière-pays maritime.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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