D´après les occupants actuels, une ferme médiévale, dite également "manoir" dans les archives, aurait été établie à cet endroit (archives d'Auxi-le-Château : le seigneur possédait trois fiefs à Romaine). Son emplacement au coeur du village, au carrefour de deux routes, pourrait attester son importance. Cette ferme aurait été reconstruite au 18e siècle sur les fondations anciennes. Celle-ci figure également sur le cadastre napoléonien selon un plan relativement similaire. Le logis, en torchis et pans de bois avec couverture en chaume, pourrait dater du 18e siècle. Toujours d'après les propriétaires, seule sa façade aurait été reconstruite en brique en 1948. Un fournil était accolé sur le mur gouttereau oriental. Les bâtiments agricoles, d 'après la couleur de la brique, ont été construits au milieu du 20e siècle. L'écurie, située à côté de la chambre, abritait quatre chevaux de travail. L'exploitation élevait également dix vaches laitières. Le beurre était fabriqué à la ferme avec l'écrémeuse placée à la cave.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
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Commune
Ponthoile
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Lieu-dit
Romaine
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Adresse
2 route de Bonnelle
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Cadastre
1833
A2
139-141
;
1984
A2
78-81
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Dénominationsferme
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, porcherie, étable, grange, étable à chevaux, laiterie, fournil
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : milieu 20e siècle
La ferme à cour fermée comprend un ensemble des bâtiments en brique, avec décor à la corniche et toit à longs pans en panne picarde. Long de trois travées, en brique pour la façade et en torchis et pans de bois pour le reste de la construction, le logis est placé en fond de cour. Les ouvertures sont distribuées de manière irrégulière. Les pièces sont ainsi réparties, du nord au sud (la face est orientée vers l'ouest) : deux chambres, une salle commune, une chambre, cette dernière étant flanquée au sud par l'écurie. Le toit abrite un comble à surcroît. L'écurie est donc située dans le prolongement de la partie habitation, sous le même toit. La porte centrale à deux battants horizontaux est flanquée de part et d'autre d'ouvertures et surmontée d'une lucarne à fenêtre pendante permettant l'accès au grenier. L'ensemble de cette construction présente un décor à la corniche. Un bâtiment, ayant reçu les mêmes techniques et matériaux de construction, flanque l'écurie au sud et a également pour fonction l'abri des animaux. Perpendiculairement à l'habitation, au nord de celle-ci, se situe un bâtiment tenant lieu de cave, dite laiterie, dont le fond est à un mètre au-dessous du niveau du sol. Dans le prolongement, se situent les étables, en brique, en partie reconstruites en parpaing. Le pan postérieur, donnant sur la pâture, est plus long que celui sur cour, formant ainsi une extension du bâtiment au nord. Il est traversé par un couloir donnant accès à l'espace herbagé. D'autres écuries se trouvent sur rue, parallèle à celle-ci. Elles disposent d'aérations verticales au pignon sud, augmentées d'une fenêtre d'engrangement, à laquelle on accède par une échelle. Les porcheries font pendant à la grange, de l'autre côté du portail d'entrée.
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Murs
- torchis
- brique
- pan de bois
- parpaing de béton
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Toitstuile flamande, ardoise, tôle ondulée
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Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- toit à deux pans
- pignon couvert
- noue
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Documents figurés
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Cadastre napoléonien de la commune de Ponthoile, encre et lavis sur papier, 14 juin 1833 (AD Somme : EDEP 1089).