Une ferme, probablement celle d'un ménager (puisque dépourvue de dépendances imposantes), figure sur le cadastre napoléonien selon un plan relativement similaire. Seul le petit bâtiment au sud-est du logis a aujourd'hui disparu. Les limites de la propriété étaient plus étroites (aujourd'hui, elles s'étendent jusqu'à la route). Il est donc probable que ce bâtiment ait été construit au 18e siècle ou au début du siècle suivant.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
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Commune
Ponthoile
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Lieu-dit
le Hamel
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Adresse
109 rue du Marais
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Cadastre
1833
E2
170-171
;
1984
D4
191-193
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Dénominationsferme
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Genrede journalier
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéesétable, cour, four à pain
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)
En retrait de la rue, le logis en torchis et pans de bois sur solin de silex et mortier de chaux dispose d'une longueur de quatre travées (la travée orientale dispose d'une maçonnerie en brique). Orienté au nord, celui-ci se situe légèrement en hauteur. La construction est dépourvue de fondations, mais installée sur un lit de silex. La partie habitable est longue de 18 mètres sur quatre. Le toit à longs pans et croupes est en pannes picardes. La porte percée en façade donne accès à la salle commune, pourvue d´une cheminée picarde à foyer simple. Le conduit est entièrement composé de briques d'argile crue jusqu'au comble et de briques cuites au faîtage. Les poutres maîtresses, en chêne, sont distribuées tous les trois mètres et sont à 1.78 mètre de hauteur. Les pièces mesurent 2.40 mètres de hauteur (sauf celle du bout, qui mesure 2.77 mètres). Les ouvertures sont distribuées de manière irrégulière, dépendant de l'emplacement des potelets. Les contrevents, anciens, sont composés de deux planches, assemblées à l'aide de trois traverses semi-circulaires. Ils disposent de deux systèmes de maintien : un tourniquet ou système de croches dans lequel on introduit un morceau de bois pour les maintenir fermés. Dans le prolongement de la maison, à l'ouest et sous le même toit, se situe un espace qui semble avoir reçu deux étables (ou une étable et une écurie), séparées par une cloison en pans de bois sur solin de silex). Cette pièce est pourvue d'aérations uniquement au mur gouttereau sud. La porte d'entrée est à imposte ajourée. La pâture est située au sud de la propriété.
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Murs
- torchis
- brique
- silex
- brique crue
- pan de bois
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Toitstuile flamande
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
Une travée en brique a été ajoutée à une date inconnue à l'extrémité orientale du bâtiment (probablement au début du 20e siècle, d'après la couleur du matériau). D'après observation, la salle commune était divisée au nord par une petite pièce (probablement le cellier) dont la cloison sud s'appuyait sur les poutres maîtresses avec remplissage de briques crues. La porte principale trouvait son pendant sur le mur gouttereau sud, menant au jardin situé à l'arrière de l'habitation : elle a été condamnée. L'argile qui compose le torchis proviendrait, selon le propriétaire, du champ situé en face. En effet, les matériaux utilisés étaient toujours issus des environs. Un surcroît est visible depuis l'intérieur de la construction : il est donc probable que la toiture était à l'origine recouverte de chaume, remplacée ensuite par une couverture en tuile, à une date inconnue (probablement au milieu du 19e siècle). Le four à pain a été détruit. Cette construction présente le modèle type de l'habitation du ménager des 18e et 19e siècles, avec étable et écurie sous le même toit que la partie habitable.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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