Sur le cadastre de 1828 (cadastre napoléonien), on peut constater l'existence d´un moulin à l'ouest du territoire, en l'occurrence le "Moulin Haquet" ou "Lasalle". Il était accompagné d´une maison longeant la rue. Il ne reste rien de cette habitation et le moulin a été abattu en 1906 (la butte sur laquelle il était implanté est encore visible aujourd'hui). D'après la tradition orale, il aurait été exploité jusqu'en 1873. Une brique porte la date de construction du logis : 1867. Les étables (auparavant en torchis et pans de bois d´après un habitant) ainsi que les étables à cochons auraient construites plus tardivement, probablement vers 1880. Contre le mur gouttereau nord des porcheries, était appuyé un hangar, récemment détruit, qui servait au battage des grains. Ces derniers étaient ensuite directement stockés dans le comble des étables. Dans l´angle sud-ouest de la cour, entre les étables et le logis, la laiterie en brique avec toit en appentis prenait place. Elle a aujourd'hui été détruite. Au sud de la grange en torchis et pans de bois (bâtiment à l'est de la cour) se situait un fournil, aujourd'hui disparu. A l´origine, un autre bâtiment fonctionnel jouxtait la grange au nord. Il s'agissait d'une étable en torchis et pans de bois (d'après un habitant).
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Favières
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Lieu-dit
le Moulin-Hacquet
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Adresse
739 rue du Moulin-Hacquet
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Cadastre
1828
C
26-29
;
2004
C3 454, 525-534, 216, 408, 428, 183, 184, 197, 191-193
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesporcherie, cour, étable, étable à chevaux, laiterie, fournil, poulailler
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1867, porte la date
La ferme isolée présente un ensemble de bâtiments organisé autour d'une cour. Une grande étable en brique borde le côté occidental : la face longeant la rue est percée, sur la partie haute du mur, de six petites fenêtres semi-circulaires. La face orientale (intérieur cour) est percée par trois portes coupées (qui correspondent à des écuries ainsi qu'à des étables) et deux portes plus larges du côté nord. A cela viennent s'ajouter quatre petites fenêtres semi-circulaires comme sur la face opposée. On distingue une petite ouverture carrée à l'aplomb du sol au nord qui donne accès à une cave semi-enterrée (appelée localement plat-cul) pour le stockage des betteraves. Long de sept travées, le logis en brique se trouve en fond de cour. La partie supérieure du pignon ouest est ajourée d´une ouverture semi-circulaire qui témoigne de la fonction de stockage des combles. Sous la dernière fenêtre ouest, on distingue une ouverture avec porte à deux battants à l'aplomb du sol, qui invite à penser à l'existence d'une cave à cet endroit. La toiture à longs pans en ardoise est percée de deux souches de cheminée et d'une lucarne. En effet, la cave est voûtée en brique. A l'extrémité orientale du logis, toujours le long du côté sud de la cour, se trouve un petit ensemble composé d´une tourelle encadrée de deux ailes qui recouvrent les fonctions de poulailler, de pigeonnier et de porcheries (trois boxes). Comme le logis, ces constructions sont en briques recouvertes d´une peinture de couleur blanche, avec un solin protégé par une couche de goudron. Le côté oriental de la cour est en partie bordé par une ancienne grange, en pans de bois hourdés au torchis sur solin de galets. Le torchis a été remplacé par la brique sur la face ouest (intérieur cour). Aujourd´hui, un mur de clôture (qui semble une installation contemporaine), placé dans le prolongement de la grange, sépare la cour des champs. Un trottoir en brique court le long des bâtiments sud. Enfin, la partie nord de la cour est en grande partie bordée par des porcheries : huit petites portes étroites ouvrent la façade ; elles sont encadrées à la partie supérieure, par plusieurs séries de petites ouvertures rectangulaires permettant l´aération du bâtiment, ainsi que, à la partie basse, d´ouvertures plus larges agrémentées d´un système en partie métallique et en partie en bois, servant à nourrir les porcs depuis l´extérieur.
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Murs
- torchis
- brique
- pan de bois
- galet
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Toitsardoise, tuile, matériau synthétique en couverture
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Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- appentis
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
Une mare ou une fosse à fumier prenait sans doute place au milieu de la cour. D´autres bâtiments annexes devaient probablement compléter l´ensemble, comme le laissent penser un certain nombre d´indices : tout d´abord, un vestige de pignon recouvert de lierre et situé à l´arrière des porcheries au nord, invite à croire qu´un bâtiment à fonction agricole prenait place à cet endroit. Par ailleurs, un pilier d´entrée en brique (auquel devait faire pendant un second) de section carrée est aujourd´hui visible au nord, face à l´entrée de la ferme actuelle : il ouvre sur un espace vert dans lequel on peut apercevoir un hangar en brique et essentage de tôles. On peut se demander si il n´y avait pas là jadis, une pâture ou un verger attenant à cette ferme (comme il arrive fréquemment pour les établissements d´une certaine importance) ou bien encore d´autres bâtiments annexes.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Bibliographie
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RODIERE, Roger. Statistique féodale du baillage de Rue et de quelques villages voisins. Première partie. Communes du canton actuel de Rue. Bulletins de la Société d'Emulation d'Abbeville, 1935-1939, t. XVI
p. 368
Documents figurés
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Favières. Plan cadastral, 1828 (AD Somme ; 3 P 1348).
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Favières - Moulin à vent, carte postale en noir et blanc, début 20e siècle.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.