D'après le registre communal, la concession n°177 fut acquise en juin 1876, par Eugénie Objois, veuve Hacot, propriétaire, domiciliée à Moreuil (80). Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une grille de clôture en fer a été posée en 1876 et que l'entrepreneur M. Sueur a réalisé des travaux en 1906. La concession n°178 fut acquise en octobre 1849, par Marie Madeleine Aimée Poulet, veuve Hacot, domiciliée à Amiens, rue du Four-des-Champs et agrandie en juin 1876, par Alexandrine Hacot, autorisée par son époux M. Dimpre, domiciliée à Abbeville (80). Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur M. Sueur a réalisé des travaux en 1906. La petite stèle néogothique porte la signature du marbrier amiénois Coënen.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
-
Vincent CarolineVincent CarolineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
-
Commune
Amiens
-
Adresse
rue Saint-Maurice
,
177 et 178 plaine M Cimetière de la Madeleine
-
Cadastre
non
cadastré
-
Dénominationsenclos funéraire
-
AppellationsHacot-Objois et Hacot-Poulet
-
Parties constituantes non étudiéesclôture
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1876, daté par source
- 1906, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Coënen (entreprise de marbrerie et de monuments funèbres)marbrier attribution par sourceCoënen (entreprise de marbrerie et de monuments funèbres)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Sueur marbrerie et entreprise de monuments funèbres , dit(e) Marcel Sueur, Robert Sueurentrepreneur attribution par sourceSueur marbrerie et entreprise de monuments funèbres
Marbrerie et entreprise de monuments funèbres amiénoise dirigée par Marcel Sueur, neveu de Léopold Delalieux, dont il prend la succession.
En 1881, Marcel Sueur (né en 1864 à Auchevillers) et Léopold Sueur (né en 1867 ou 1868) sont ouvriers tailleurs de pierre chez leur oncle (recensement de population), Grande rue Saint-Maurice.
Marcel Sueur-Mallart est établi rue 381-383 Saint-Maurice (recensements de population de 1906 et 1911). Lui succède son fils Robert Sueur (né en 1894), domicilié 381 rue Saint-Maurice, en 1937-1938 (AC Amiens 2M 17/27).
-
Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé peinte, à portillon antérieur central, fixée sur une bordure en pierre de Tournai, percée de deux trous antérieurs permettant l'écoulement des eaux de pluies. Le sol, rehaussé et auquel on accède par une marche, ainsi que la pierre de seuil antérieure sont également en pierre de Tournai. La dalle fermant l'entrée du caveau est en granite gris poli (remaniement). La sépulture contient quatre monuments. Au fond, se dresse une stèle architecturée en granite belge, cintrée et flanquée de pilastres à volutes. Celle-ci est encadrée par deux stèles contemporaines en granite noir poli, dont la partie supérieure est de forme triangulaire. Dans l'angle antérieur droit, s'élève une petite stèle néogothique en marbre blanc, présentant une base en granite belge. Inscriptions : Dates des décès (stèle architecturée) : 1871 ; 1886 ; 1898 ; 1909 / 1875 ; 1897 ; 1905 ; 1905 ; 1911 ; 1913 / (base) 1849 ; 1855 / 1854 Date du décès (stèle néogothique) : 1875 Epitaphe (stèle architecturée) : Mr. Denis DESJARDIN / ancien notaire / décédé le 6 octobre 1913 / dans sa 81e année Inscription (base de la stèle architecturée) : Consession à perpétuité Signature (base de la stèle néogothique, en haut à droite) : Coënen Amiens.
-
Murs
- pierre
- granite
- marbre
- fonte
- fer
-
Typologiescomposition hétérogène à tombeau principal ; stèle funéraire architecturée ; stèle funéraire ; style néogothique
-
Techniques
- fonderie
- ferronnerie
- sculpture
-
Précision représentations
La grille est ornée de fleurons et de pommes de pin et le portillon de clôture est surmonté d'une croix. La dalle fermant l'entrée du caveau est gravée d'une croix latine. Le fronton de la stèle, surmonté d'une croix fleuronnée et souligné par une frise perlée, est sculpté de feuilles d'acanthe de chaque côté ainsi que d'un écu central gravé du monogramme "H-[...]" (difficile à lire). La partie supérieure des deux stèles contemporaines est gravée d'une croix latine. La partie supérieure de la stèle néogothique, surmontée d'une croix fleuronnée, est gravée d'un petit trilobe en creux, ainsi que d'un médaillon sculpté d'une fleur de pensée et d'un bouton de rose en relief. Des jardinières à plantes contemporaines sont déposées au pied du monument principal.
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession comprend deux terrains réunis en 1876. Elle conserve sa grille en fonte et fer forgé peinte posée en 1876 (autorisations de construction) et contient quatre monuments. Le plus ancien pourrait être la petite stèle néogothique en marbre blanc, signée par le marbrier amiénois Coënen et élevée vers 1875 pour une jeune fille de 10 ans, comme en témoigne la typologie caractéristique du monument. Cette stèle a sans doute été déplacée par la suite lors du réaménagement de la concession. La grande stèle en granite belge, sans doute été réalisée vers 1876 (date d´acquisition de la concession). Un modèle proche a été recensé au cimetière de Dury (80). L'entrepreneur M. Sueur a réalisé des travaux en 1906.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
-
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
-
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).
-
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/9. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1905-1906).
Entreprise de marbrerie et de monuments funèbres dirigée par Bernard Coënen, marbrier Belge né en 1831 et établi à Amiens au milieu du 19e siècle. Successeur de Deventer, Bernard Coënen est domicilié à Amiens, 47 boulevard du Mail en 1862 (annuaire) et 1872 (recensement de 1872), puis 53 boulevard du Mail.