Le cimetière de Sains est situé au nord du village. La parcelle de forme trapézoïdale, d´une superficie d´environ 500 m2, est close par une haie sur trois côtés et par un mur bahut surmonté d'une clôture métallique, en bordure de la rue. Elle est desservie par trois accès, deux piétons (rue des Cauriers) et un automobile (au nord-ouest).
Le cimetière est distribué par un réseau d´allées parallèles couvertes de gravier. L´espace entre les tombes, perpendiculaires aux allées, est recouvert de gravier. Les concessions perpétuelles sont disposées le long des allées principales dans la partie la plus ancienne du cimetière. Les tombeaux les plus monumentaux sont regroupés près de la clôture sur la rue, le long de l'ancienne allée principale à l'extrémité de laquelle est placée la croix de cimetière. Dans l'axe de l'entrée actuelle, un enclos funéraire se signale par une croix monumentale par ses dimensions, concurrençant la croix de cimetière.
L´aménagement végétal se limite à quelques arbres de tige dans les haies de clôture à l´est et à l´ouest, un arbre de tige planté dans l'une des concessions. Une borne-fontaine (fig. 19) se situe près de l'accès ouest de la rue des Cauriers.
Deux cimetières militaires sont aménagés dans l'angle nord-est. Le cimetière du Commonwealth occupe une bande de terrain longeant la clôture ; le cimetière militaire français est formé d'une pelouse comprenant deux bandes de terre où sont disposées les croix en béton.
Un monument aux morts récent commémore l'équipage du bombardier français dont les aviateurs ont été tués en 1940 au-dessus de Sains.
Deux enclos funéraires (étudiés) et dix-sept tombeaux (dont 6 étudiés) ont été repérés dans le cimetière.
Caractéristiques des monuments non étudiés :
Datation : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle.
Matériau : calcaire, marbre belge, fer et fonte.
Typologie : croix funéraires, colonne funéraire, stèles funéraires, chapelle.
Signatures : Cloquier / Rombaux Roland / Martin.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.