L'hôtel de ville est reconstruit par l'architecte Ch. Chérier (Saint-Quentin) en 1879 (dessins et devis du 4 mars 1875 et devis du 8 février 1879) mais totalement détruit en 1918 par les mines placées dans les sous-sols, ainsi que le musée municipal et les annexes voisines (rapport Savary 1922).
Le projet de reconstruction de l'hôtel de ville, œuvre de l'agence d'architecte Henri Brassart-Mariage et fils (Saint-Quentin), est chiffré 1 564 661,70 F et approuvé en août 1925. Les indemnités de dommages de guerre de l'ancien hôtel de ville, du beffroi (le campanile-beffroi coiffant l'édifice remplace l'ancien beffroi), du musée (frappé d'expropriation et qui ne sera pas reconstruit) et du couvent sont affectées à la reconstruction. Le projet a dû respecter un alignement et des fondations totalement nouvelles. Des ferronneries anciennes ont été récupérées dans les ruines. L'entreprise G. Martin (Breteuil) réalise le chantier vers 1926. Le marché pour l'exécution de vitraux est attribué à Tembouret, celui du décor de mosaïque à Agostin Romano de Roubaix. La réception des travaux a lieu en 1932.
Le bâtiment de Justice de paix est le seul vestige de l'ancien hôtel de ville (ill.).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.