La création de ce lotissement a été rendue possible à la suite du déplacement des limites administratives de la commune, en 1891, vers le sud. En 1893, selon la municipalité, le produit de la vente des lots est estimé à 210000 francs alors que ses besoins ne s'élèvent qu'à hauteur de 110000 francs, pour la construction du casino (le numéro 4). Le plan du lotissement est dressé par l'architecte Edouard Boeuf le 1er juillet 1893, pour la municipalité de Mers-les-Bains, propriétaire des terrains. Le cahier des charges est établi le 3 juillet 1893 et approuvé par la préfecture de la Somme le 24 août 1893. Ce dernier oblige l'acquéreur d'un des 27 lots à construire une habitation dans les deux ans suivant l'adjudication, de même que des murs de soutènement doivent rapidement être érigés pour permettre à la commune d´effectuer des remblais destinés à la construction des rues. Dans ce délai de deux ans l'acquéreur est aussi tenu de construire un trottoir de 1,50 m. de large et un caniveau de 0,40 m. de large. De même que pour le lotissement 1 établi en 1874, les acquéreurs en front de plage ne sont pas obligés d´établir le trottoir précité, mais doivent, dans les trois mois suivant adjudication, louer à la commune un espace d'une largeur de 3 mètres, qu´ils entretiendront à usage de parterre, et clôtureront grâce à un grillage. Une délibération du conseil municipal du 10 septembre 1893 précise que l'obligation de construire dans un délai de 2 ans suivant achat est porté à 4 ans (source : AD Somme, 99 O 2591). Le 18 juillet 1895, un second plan est dressé par l'architecte Edouard Boeuf, avec diminution de la taille des parcelles sur l'avenue du Maréchal Foch, et augmentation de l'assiette du terrain domanial comprenant la route nationale 15bis : la délibération du conseil municipal du 20 juillet 1895 explique que le trottoir d'une largeur de 4 mètres a été réduit à 2 mètres et que la limite de propriété entre la commune et l'Etat ayant été définie, les lots jusqu'alors réservés pouvaient être vendus. En 1912, une adjudication des lots non vendus est organisée, sans résultat : les lots 19 à 24 situés le long de la rue Duquesne n'ayant trouvé aucun acquéreur, la municipalité décide de baisser leur mise à prix en 1913, le prix au mètre carré baissant de 55 à 45 francs le mètre carré.
- patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bresle Yères - Ault
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Commune
Mers-les-Bains
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Dénominationslotissement
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Genrecommunal
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1893, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Boeuf Edouardarchitecte attribution par sourceBoeuf Edouard
Architecte né en 1857 à Sainte-Marie, mentionné à Mers-les-Bains sur la liste électorale de 1910.
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Auteur :
Le lotissement, qui ne comprend qu'un îlot (le numéro 18 sur le plan général) est situé entre le front de mer et la route nationale menant de Mers au Tréport, et entre les rues Sadi-Carnot et Duquesne, percées perpendiculairement à la plage. Suivant un principe déjà érigé dans les lotissements antérieurs, les lots sont profonds (20 mètres en moyenne) mais peu larges en façade (en moyenne 6,50 mètres). Ces lots, dont la taille varie autour de 120 à 130 mètres carrés, coûtent à la fin du 19e siècle en moyenne 65 francs le mètre carré. Cet état de fait a favorisé des constructions de maisons individuelles, par des personnes étrangères à la commune (généralement franciliennes). Les constructions ne pouvant s'étendre en longueur sont élevées, généralement avec deux étages-carrés et un étage de comble. En angle de rue, plusieurs logements sont construits sous un même toit, par un même commanditaire, avec l'apparence d'une seule maison. Nous notons un cas de logements accolés sur un seul lot (1982 AE 594, 595). Ces constructions sont élevées à la limite des 19e et 20e siècles, mais nous notons aussi la construction de l'hôtel Astoria au cours du 2e quart du 20e siècle, comme les trois maisons Villa Francinette, Les Ceps et mon Goût (rue Duquesne). L'ensemble des constructions sont élevées à l'aplomb de la rue, en mitoyenneté, donnant un caractère fortement urbain aux rues. Le long de la rue Duquesne, les maisons construites au cours de l'entre-deux-guerres, sont implantées en retrait de la rue et élevées sur un rez-de-chaussée, ce qui interrompt cette régularité. Une base de blockhaus est visible sur la parcelle 1982 AE 588.
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Documents d'archives
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AD Somme. Série O ; 99 O 2591. Mers-les-Bains, acquisitions, aliénations, leg (1874-1925).
dossier aliénations
Documents figurés
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Terrains communaux à vendre par adjudication publique à Mers en l´hôtel de ville, le samedi 17 août 1912, à deux heures, par le ministère de Me Mariage notaire à Ault, successeur de Me Devisme, plan, tirage sur papier, [s.n.], 1912 (AD Somme ; 99 O 2591).
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Commune de Mers, lotissement des terrains à aliéner au sud du casino vers Le Tréport, plan rectificatif, suivant plan du 1er juillet 1893, approuvé par arrêté préfectoral du 24 août 1893, et suivant plan du 8 février 1894, approuvé par arrêté préfectoral du 30 juillet 1894, encre et lavis sur simili calque, par Edouard Boeuf architecte, 19 juillet 1895 (AD Somme : 99 O 2591).
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Commune de Mers-les-Bains, lotissement de terrains à aliéner, situés aux abords du casino, vers le Tréport, plan, encre et lavis sur simili calque, par Edouard Boeuf architecte, 1er juillet 1893 (AD Somme ; 99 O 2591).
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.
Contient
- Ancien Hôtel L'Astoria à Mers-les-Bains
- Immeuble avec boutique, dit Le Millefeuille
- Maison
- Maison
- Maison à deux logements accolés
- Maison à deux logements accolés
- Maison à deux logements accolés, dite Fleurette et Villa Arlette
- Maison à deux logements accolés, dite Philippe et Bon-Air
- Maison à deux logements accolés, dite Une Etape (actuellement Sarrazine) et Au Gui
- Maison à plusieurs logements, dite Yvonnette
- Maison, dite André Louis, actuellement l'Escapade
- Maison, dite Belle-Brise
- Maison, dite La Joliette
- Maison, dite Le Courlis
- Maison, dite Les Ceps
- Maison, dite Les Clochettes
- Maison, dite Mon Goût
- Maison, dite Villa Francinette
- Maisons jumelées, dites Bon Temps et Sans-Gêne (détruites)
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.