Édifice implanté à l'aplomb de la rue et entre deux mitoyens. Une cour occupe le fond de parcelle. Le gros-oeuvre, en brique, est recouvert d'un badigeon épais, alors que le soubassement est recouvert d'un enduit imitant un appareil. Le toit, en ardoise, est couvert à longs-pans et pignons découverts. L'élévation présente quatre travées, le centre de la construction étant amorti par une fenêtre de lucarne à fronton pignon et baies cintrées jumelées. Le rez-de-chaussée est percé de trois larges baies éclairant les locaux de la poste. La porte percée sur la travée de gauche y donne accès, alors que la porte située sur la travée de droite assure l'accès à la partie habitation. Les corps de bâtiments en retour sur la façade postérieure sont ceux de l'ancien presbytère, réutilisés pour l'habitation du receveur (salle à manger et cuisine). Le devis descriptif nous renseigne sur l'origine des matériaux : les briques blanches viennent de Ravinet et Cie à Berck, les briques rouges des briqueteries d´Ault, Friaucourt, Bourseville, Woincourt, les carreaux pour pavage de Leclercq-Duporcq à Ons en Braye dans l'Oise et Colozin à St-Just les Beauvais, et la céramique pour décor de L´Herminé à Orchies dans le Nord.
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.