Dossier d’œuvre architecture IA60005271 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Église paroissiale Saint-Pierre de Bucamps
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
  • Commune Bucamps
  • Adresse rue Saint-Pierre
  • Cadastre 1808 C 239  ; 2020 A 986

En l’état des connaissances actuelles, il est difficile de dater l’église de Bucamps. Un premier édifice existait au Moyen Âge, peut-être dès le 12e siècle (D. Vermand attribue la porte bouchée de l’élévation sud à cette période). La paroisse de Bucamps est mentionnée en 1320 dans les pouillés de la province de Reims et le patronage de la cure relève de l’abbaye Saint-Lucien de Beauvais. Le cimetière paroissial, dont il reste quelques vestiges de tombeaux, se structure autour de l'église.

La majeure partie des maçonneries pourrait remonter à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle. L’arc en anse de panier de l’entrée est en effet une forme caractéristique de cette époque. L’irrégularité des maçonneries, dominées par les moellons de calcaire rend toutefois la datation difficile.

De nombreux travaux semblent avoir été réalisés dans la 2e moitié du 19e siècle (chambranles des baies, contreforts, construction de la sacristie). Le cimetière paroissial est quant à lui déplacé dans le dernier quart du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle , (incertitude)
    • Principale : 4e quart 16e siècle, 1er quart 17e siècle , (incertitude)

L’église, entourée de l’ancien cimetière paroissial, se situe au cœur du village, rue Saint-Pierre. Orientée sud-est/nord-ouest, son plan est simple : un vaisseau unique, allongé et terminé par trois pans. La sacristie flanque le pan sud-ouest du chœur. Un clocher de plan carré et surmonté par une flèche polygonale couvre la façade occidentale. Une échelle en bois dans œuvre permet d’y accéder.

Les maçonneries de l’édifice sont composites. Les moellons de calcaire constituent le matériau principal, tandis que la pierre de taille est employée pour le portail et certains contreforts. La brique est utilisée pour les maçonneries de la sacristie, les chambranles de certaines baies ainsi que quelques contreforts.

L’entrée occidentale consiste en une porte bâtarde à deux battants inscrite dans un arc en anse de panier. Il est surmonté par une accolade. Des moulures ornent l’ébrasement de la baie et l’arc de l’ouverture.

L’édifice est couvert d’une fausse voûte en berceau lambrissée. Les poutres sablières de la charpente et celles qui soutiennent la voûte du chœur sont apparentes.

Les toits sont à longs pans avec croupe polygonale à l’est et pignon découvert à l’ouest pour la nef et le chœur. La sacristie a un toit à deux pans et croupe. Les toitures, tout comme l’essentage du clocher, sont en ardoise.  

  • Murs
    • calcaire moellon
    • pierre de taille
    • brique
    • essentage d'ardoise
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Couvrements
    • fausse voûte en berceau
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • pignon découvert
    • toit à deux pans croupe
    • flèche polygonale
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : échelle en charpente
  • Techniques
    • vitrail
  • Précision représentations
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. Pouillés de la province de Reims, publiés par M. Auguste Longnon. 2 volumes. Paris : Imprimerie nationale ; C. Klincksieck, libraire, 1908.

    p. 493.
  • VERMAND, Dominique. Églises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecœur. Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005.

    p. 19.
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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