Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Beauvaisis - Nivillers
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Hydrographies
dérivation du Thérain
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Commune
Troissereux
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Lieu-dit
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Adresse
33 rue de la Gare
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Cadastre
1998
ZL
100
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Dénominationsmoulin à huile, scierie
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Appellationsmoulin Cendret
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Destinationsmoulin à huile, scierie, immeuble
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, logement patronal, bief de dérivation, écurie
Comme la plupart des moulins établis sur le territoire de la commune de Troissereux, le moulin Cendret est d'origine très ancienne. S'il n'est pas attesté pour l'époque médiévale, il est figuré au 18e siècle sur le plan d'intendance de la commune dressé en 1784. Il dépend alors du marquis de Corberon, seigneur du lieu. Il s'agit d'abord d'un moulin à huile qui fonctionne sous cette forme jusqu'en 1860. Joseph Félix Cendret, qui exploite le site décide visiblement de le convertir à cette époque en scierie. Déjà en 1857, il s'adresse au préfet de l'Oise pour lui demander l'autorisation de réaliser d'importants travaux (cf. annexe 1), visant notamment à agrandir la cour, sans doute en prévision d'aménager une aire de stockage et de séchage des bois. Les travaux sont acceptés en 1860. En 1862, Cendret ne se déclare plus comme fabricant d'huiles, mais comme propriétaire d'une scierie de bois. Après son décès survenu dans les années 1880, sa veuve décide de vendre l'usine. Celle-ci est achetée par Casimir Baudouin, à l'origine tailleur de lattes à l'usine Pelletier de La Chapelle-aux-Pots. L'industriel fait construire de nouveaux bâtiments d'habitation en 1883 et complète certains ateliers, comme celui de charronnage, contre lequel il adosse les nouvelles écuries, construites en 1897 par l'architecte Cardinal. Baudouin s'associe avec son gendre, Achille Folliette, et crée l'entreprise Folliette-Baudouin en 1898. Au début du 20e siècle, il se retire des affaires et laisse Achille Folliette, seul à la tête de l'entreprise. C'est à cette époque qu'il lui laisse le logement patronal, et se fait construire une nouvelle habitation, greffée sur une partie de l'ancienne. Vers 1923, la scierie est vendue à Berna, qui poursuit l'exploitation jusque dans les années 1940. Après son décès durant la Seconde Guerre mondiale, le site perd sa vocation industrielle pour être converti en logement. La plupart des ateliers en bois ainsi que l'entrepôt de séchage sont détruits en 1977 pour permettre la construction d'une nouvelle habitation.
En 1904, les dimensions de la roue hydraulique qui fait fonctionner la scie sont portées de 0,92 m à 1,15 de large. La nouvelle roue à structure métallique possède un diamètre de 4 m. Le moulin est réglementé par arrêté préfectoral du 1er juin 1864, en même temps que le moulin des Huguenot, sur le territoire de Fouquenies. Il se compose d'un vannage de décharge équipé de cinq vannes, d'un déversoir et d'une vanne ouvrière plongeante.
Vers 1910, la scierie emploie une vingtaine de personnes.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle, 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1857, daté par source
- 1860, daté par source
- 1883, daté par source
- 1897, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Le site industriel s'inscrit au sein du réseau hydraulique aménagé du Thérain et de ses dérivations, dont l'une alimente directement le moulin. L'atelier de fabrication, dans lequel se trouve le mécanisme principal de transmission, est en pan de bois apparent et torchis. Son pignon qui reçoit la roue hydraulique, est recouvert dans sa partie sommitale d'un essentage de bois en protection. Cet atelier, qui servait à l'époque de la scierie au sciage des grumes, côtoie l'atelier d'affûtage, aujourd'hui composé d'une simple charpente en bois, autrefois recouverte d'un essentage de bois. Dans le prolongement, à l'ouest de l'atelier de sciage, s'élève le logement patronal, simple habitation en rez-de-chaussée, avec comble à surcroît éclairé de quatre lucarnes de toit. Sur son extrémité occidentale est greffé perpendiculairement le second logement patronal, en brique, à un étage carré et comble à surcroît. Cette habitation est couverte d'un toit en tuile plate, à longs pans avec faîtage décoratif de céramique et épis de couronnement, se terminant sur le pignon par une demi-croupe débordante. L'atelier de charronnage et les écuries sont simplement construits en brique et couverts de toits en ardoise, à longs pans et pignons couverts. A l'exception de la roue hydraulique, dont il ne reste plus que la structure métallique, et du grand volant de transmission, l'usine a perdu toutes ses machines et son outillage.
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Murs
- brique
- bois
- torchis
- essentage de planches
- pan de bois
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Toitstuile plate, ardoise
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Étages1 étage carré
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
- demi-croupe
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Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
- roue hydraulique verticale
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise
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- (c) Département de l'Oise
Documents d'archives
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AD Oise. Série S ; 7 Sp 370. Cours d'eau et usines. Troissereux. 1834-1931.
Troissereux (1834-1931). -
AD Oise. Série S ; 7 Sp 251. Cours d'eau et usines. Fouquenies. An XIII-1923.
Fouquenies (an XIII-1923).
Bibliographie
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GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Nivillers, arrondissement de Beauvais (Oise). In Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins,1830.
p. 127-128
Documents figurés
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Plan d'intendance de la commune de Troissereux, 1784 (AD Oise ; 1 Cp 139/1).
Annexes
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Extrait du rapport de l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées instruisant la demande de travaux formulée par Joseph Félix Cendret
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