Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Beauvaisis - Nivillers
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Hydrographies
le Thérain
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Commune
Fouquenies
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Lieu-dit
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Adresse
35 rue de la Gare-de-Troissereux
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Cadastre
1987
AB
22
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Dénominationsmoulin à foulon, moulin à huile
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Appellationsmoulin des Forges, moulin Sébire-Palin, moulin des Huguenots
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Destinationsmoulin à foulon, moulin à huile, maison
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, salle des machines, logement patronal, bief de dérivation, remise agricole, écurie, grange, fournil
Le moulin à huile, dit des Huguenots, tient son nom de l'origine protestante de son propriétaire, Philippe Machue, qui au moment de la Ligue fut réputé avoir fait du lieu un refuge pour les protestants du Beauvaisis. Toutefois, avant le milieu du 19e siècle, la dénomination du moulin est le Moulin des Forges, faisant référence à la première vocation industrielle du site, connue à partir du milieu du 15e siècle. Il est en effet mentionné dans les archives familiales dans un acte de 1448 sous cette appellation, qui renvoie à un autre moulin à fer établi dans la commune voisine de Milly-sur-Thérain en 1486 (IA60001602). Si la cessation de cette activité est inconnue, quelques éléments architecturaux, dont les plus anciens pourraient remonter aux années 1670, comme la partie du soubassement d'un des bâtiments annexes, ainsi que de l'atelier de fabrication, pourraient correspondre aux dispositions mises en place à l'époque pour transformer le site en moulin à foulon. Parallèlement, la ville de Beauvais toute proche connaît en effet un important développement de son industrie textile qui peut avoir influer sur la nouvelle destination du site. Toutefois, l'essentiel des bâtiments est plus tardif. Au début du 19e siècle, le moulin est à nouveau converti et devient un moulin à huile, exploité par Joseph Palin. En 1842, Ce dernier fait reconstruire en partie le logement du meunier englobé dans le même volume que l'atelier. Il poursuit ses travaux par la construction des granges qui ferment la propriété à l'avant et qui portent la date de 1855 (daté par fers d'ancrages), ainsi que par les écuries et la charreterie sous lesquels passe le canal de fuite, à l'ouest. Ces bâtiments portent la date de 1861 sur les clefs en agrafes des ouvertures du rez-de-chaussée de la façade sur cour. Sa descendance (Palin-Sébire, puis Sébire) assurera le maintien de l'activité jusqu'en 1911. Après la Première Guerre mondiale, les bâtiments sont convertis en logement.
La roue hydraulique verticale par dessous, aujourd'hui disparue, possédait un diamètre de 3,67 m pour 80 centimètres de large, qui alimentait une seule paire de meules. Le système hydraulique est réglementé par arrêté préfectoral du 1er juin 1864. Il comprend un déversoir de 5,50 m de longueur, un vannage de décharge de quatre vannes ainsi qu'une vanne ouvrière. Parmi les dispositions de l'arrêté, il est spécifié que pour permettre l'irrigation des prairies voisines l'usine devait être mise en chômage du 5 avril au 5 juillet.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 15e siècle, 3e quart 17e siècle, 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1448, daté par source
- 1842, daté par source
- 1855, porte la date
- 1861, porte la date
Le moulin des Huguenot est établi sur le cours principal du Thérain qui, un peu en amont, dessert un bief qui alimente le moulin voisin de Cendret, sur la commune de Troissereux. Ses bâtiments s'organisent autour d'une cour fermée. Le moulin proprement dit, associant l'atelier de fabrication et le logement du meunier, est construit en pan de bois et torchis, majoritairement remplacé par un crépi ciment. Il présente une élévation à ordonnancée à cinq travées, comportant un étage carré et un comble à surcroît. Il est couvert d'un toit en ardoise, à longs pans et croupes. Sur son pignon est adossé la cage de la roue, simplement construite en brique et couverte d'un appentis. En retour, se trouvent les écuries et la charreterie réunis dans un seul bâtiment, sous lesquels passe le canal de fuite. Cette construction en brique, dont la façade sur cour à un étage carré est régulièrement percée de baies en plein cintre, porte la date de 1861 sur les agrafes des ouvertures. La façade postérieure, aveugle, reçoit un petit fournil, en brique avec un toit en bâtière en tuile plate. A l'avant se trouve l'entrée charretière, flanquée d'une importante grange en brique couverte d'un toit en ardoise à longs pans et pignon couvert. Sa façade extérieure porte la date de 1855 marquée par les fers d'ancrages. Cette grange est prolongée par une seconde, légèrement plus basse et couverte en tuile plate. L'autre pignon du moulin, garni d'un essentage d'ardoises, est prolongé d'une seconde habitation, plus ancienne, en rez-de-chaussée, construite en pan de bois et torchis sur un solin de brique. Cette dernière partie est couverte d'un toit à longs pans et pignons couverts.
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Murs
- brique
- pierre
- torchis
- bois
- crépi
- essentage d'ardoise
- pan de bois
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Toitsardoise, tuile plate, tôle ondulée
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- toit en bâtière
- pignon couvert
- croupe
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Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
Faire le lien hypertexte avec le moulin des Forges de Milly-sur-Thérain.
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- (c) Département de l'Oise
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Documents d'archives
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AD Oise. Série S ; 7 Sp 251. Cours d'eau et usines. Fouquenies. An XIII-1923.
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AD Oise. Série S ; 7 Sp 370. Cours d'eau et usines. Troissereux. 1834-1931.
Bibliographie
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GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Nivillers, arrondissement de Beauvais (Oise). In Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins,1830.
Documents figurés
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Plan d'intendance de la commune de Troissereux, 1784 (AD Oise ; 1 Cp 139/1).
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