Georges Leroy est propriétaire au début du 20e siècle d'une usine de fabrication de perles à Paris dans le 12e arrondissement (197 rue du général Michel Bizot). Il fonde en 1926 à Argenteuil (8 avenue Maria) une première annexe de son entreprise parisienne pour le nacrage et l'irisage des perles. Il emploie quatre ouvrières. A la fin des années 1930, une nouvelle usine de fabrication de perles est ouverte à Epernon en Eure-et-Loir. L'usine de Montataire est créée durant cette période au 104 rue Jean-Jaurès. Si peu de renseignements nous sont parvenus sur l'activité du site de Montataire, on peut néanmoins avancer que les bâtiments abritaient toutes les opérations nécessaires au nacrage et à l'irisage des perles (atelier de trempage, de séchage, de vernissage, de montage, d'échantillonnage, de piquage, de coupage) ainsi que des réserves d'émail et de marchandises et des vestiaires pour les ouvrières. L'activité à Montataire fut courte. La mairie annexe a été construite à son emplacement. Il ne reste plus aucun vestige visible des ateliers de fabrication.
10 août 1927 : Monsieur Clerc, inspecteur départemental des établissements classés visite l´usine d'Argenteuil et déclare que l´usine est complètement arrêtée. Une seule ouvrière est occupée à piquer les perles sur des lièges et garde l´établissement. Au premier étage à la salle de trempage il a été installé une hotte en fer au dessus des quatre rouleaux de séchage cette hotte est en communication directe avec l´extérieur elle mesure environ 3 mètres sur un mètre de large et à 1 mètre 20 de hauteur. Le tuyau qui traverse le mur à une section d'environ 34 à 40 cm. Dans ce tuyau arrive celui d´une petite sorbonne vitrée placée à côté de la hotte. La table destinée à la préparation des produits est également munie d´une hotte en fer en communication avec l´extérieur.