Dossier d’œuvre architecture IA60001658 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, le bassin creillois
Usine de construction métallique Morel
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Département de l'Oise
  • (c) Communauté de l'Agglomération Creilloise

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Creil Sud Oise - Creil
  • Commune Creil
  • Adresse 52 à 56 rue Michelet
  • Cadastre AO 838
  • Dénominations
    usine de construction métallique
  • Appellations
    Morel
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bureau, bureau d'études, transformateur, mur de clôture

Un petit atelier de serrurerie et de construction métallique est fondé au début du 20e siècle par Louis-Marie Morel dans la cour de l'Epée à Creil (détruite) près de l'église Saint-Médard. Une société réunissant vraisemblablement Louis-Marie Morel et ses deux fils Georges et Eugène est constituée en 1919. L'atelier est transféré rue Michelet, au bord de l'Oise, en 1926. L'usine de construction métallique est à l'origine constituée d'un seul atelier de fabrication, d'une aire de stockage des matériaux et d'une forge. Georges (gérant de l'entreprise), son frère Eugène et leurs fils Robert et Jacques transforment l'usine en SARL en 1948. Un bureau d'études, dirigé par Jacques Morel est crée à cette époque. Eugène et son fils Robert s'occupent de la fabrication. A la fin des années 1960, l'usine est agrandie vers l'est par deux ateliers de fabrication dont un atelier de serrurerie. Marcel François, ingénieur des Arts et Métiers, est chargé de la direction technique et de la gérance entre 1964 et 1997. Un bâtiment accueillant les bureaux et le bureau d'études est élevé au début des années 1990 à l'emplacement de l'aire de stockage. En 1997, l'arrière-petite-fille du fondateur reprend la gérance de l'entreprise familiale. Une ligne de coupe et de perçage est inaugurée en janvier 2000 : elle vient compléter la chaîne de fabrication constituée des ateliers de montage, de soudure, de peinture et de galvanisation, des magasins et de la forge. Confrontée à des difficultés économiques, l'usine est vendue à un nouveau gérant, plus de 100 ans après sa fondation par la famille Morel. L'usine emploie 50 ouvriers en 1970. Elle emploie aujourd'hui 25 personnes et fabrique de la serrurerie (escalier, garde-corps, porte) et des charpentes métalliques. Une ancienne machine à découper les fers est exposée dans les bureaux (étudiée).

L'usine de construction métallique est construite sur une parcelle rectangulaire étroite coincée entre le coteau et l'Oise. Elle comprend un premier atelier de fabrication couvrant toute la largeur de la parcelle en rez-de-chaussée, brique et pan de fer. Sa partie supérieure est essentée de tôle et de matériau synthétique translucide percé à l'ouest d'aérations et laissant passer la lumière. Ce bâtiment est couvert d'une toiture à deux longs pans en tôle ondulée et matériau synthétique translucide. La charpente métallique est apparente. Une verrière apportant un éclairage latéral est percée sur la façade sur rue. A l'ouest, une construction en brique et pan de fer, couverte d'un pan en tôle ondulée, vient fermer la parcelle. Elle accueille la forge et les ateliers de réparation. Dans son prolongement à l'est se trouve un transformateur électrique construit en brique et protégé par un auvent en tôle. Les deux ateliers de fabrication (zone de montage et d'entrepôt des tôles et des poutres) sont construits en fond de parcelle. Ils sont essentés de tôle peinte en blanc et couverts de deux toits à longs pans et de lanterneaux légèrement bombés en matériau synthétique. La charpente métallique est apparente. Le bâtiment des bureaux et du bureau d'études est à un étage carré. Il est construit à l'angle nord-est de la parcelle, le long du mur de clôture en pierre intégré dans la construction. La façade sur rue du premier étage est en brique : elle rappelle le mode de construction du premier atelier de fabrication. Les autres murs sont essentés de tôle. La cour de l'usine est une zone de transbordement. Elle a été agrandie par la démolition de la maison d'habitation. Une pompe à essence installée en 1933 de marque Mercury complète le site.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • fer
    • essentage de tôle
    • essentage de matériau synthétique
    • pan de fer
  • Toits
    matériau synthétique en couverture, tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • lanterneau
  • Énergies
    • énergie électrique
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    machine de production

Documents d'archives

  • AD Oise. Série W ; sous-série 753W : 753W28698. Dommages de guerre 1939-1945, reconstruction des établissements Boufflette rue Jean-Jaurès.

  • AD Oise. Série W ; sous-série 1105W : 1105W45. Etablissements classés : installation de la société PUM (produits d'usines métallurgiques), 1966.

    Construction d'un atelier de serrurerie, usine Morel 1966-1967.

Documents figurés

  • La cour de l'usine Morel au début du 20e siècle. In : Populaire, Daniel, Creil, Images et Documents, 1789-1935. Tome 2, Creil, Editions Queneutte, 1982.

    p. 237
  • [Extrait du plan masse de reconstruction de Creil : cour de l'Epée]. Calque, n. et b., 1945 (AC Creil ; plans).

  • [Papier à lettre à en-tête de l'usine Morel], 22 février 1957 (AD Oise ; 753W28698).

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de l'Oise
(c) Communauté de l'Agglomération Creilloise